A l’instar des autres équipes, le MC Bouira qui évolue en régionale Deux patauge aussi dans des problèmes d’ordre financier.
L’équipe qui a failli déclarer forfait en début de saison, après le départ de Merzouk Abdenour, a été sauvée in extremis par Zireg Halim actuel président de CSA. Néanmoins, la situation n’est pas restée sans impact sur la composante de l’équipe qui a enregistré une véritable saignée dans ses rangs. La majorité des joueurs ont préféré quitter le MCB pour rejoindre d’autres équipes, à l’instar de Belouaerm, Gani, Allouache et Kacel qui ont rejoint le MB Bouira ou encore Kadi et Hamza qui ont eux rejoint le CR Thameur. L’entraîneur Ali Tellal qui a été reconduit, a eu beaucoup de problèmes pour recomposer son groupe. Hormis les quelques recrutements peu convainquant effectués, il a dû puiser chez les juniors. Une option qui s’est avérée judicieuse et fructueuse, puisque en quelques rencontres seulement, les Ferrah, Krim et Boutaous ont confirmé leur statut de joueurs titulaires implacables, avec leur fougue et persévérance dans le travail. L’équipe avance doucement et retrouve une certaine stabilité dans les résultats et le classement. Mais le MCB veut également être cette bonne école de football, reservoir des joueurs talentueux. C’est la politique que veut instaurer la nouvelle équipe conduite par Zireg Halim. Pour Dif Rabah, appelé Rebbouh, vice-président chargé de la formation, seule la formation compte, et c’est d’ailleurs le leitmotiv du MCB, la seule alternative pour arriver à des résultats probants. Ce dernier se dit néanmoins optimiste, car avec la stabilité et la continuité dans le travail, d’ici deux à trois saisons, l’équipe pourra jouer aisément l’accession. Il n’y a qu’à voir les catégories Minimes, Cadets, Juniors, pur produit du MCB pour s’en convaincre. Les juniors, drivés par Abdi Sadek, sont leaders de leur groupe, les cadets entraînés par Maanane Zahir occupent la deuxième place et les minimes de l’ex stratège du Chaabia de Bouira, Naili Moussa, sont troisièmes. Or, il leur manque, à tous, le nerf de la guerre, l’outil de toute réussite : l’argent. Les subventions et autres aides dont jouit l’équipe sont aléatoires et insuffsantes. L’équipe cherche toujours des sponsors pour pouvoir respirer. Pour Rebbouh, affirme que la recherche des sponsors est indispensable pour prendre en charge le matériel, la restauration, le transport ainsi que l’équipement des joueurs. Il dit en attendant que, malgré les insuffisances, l’équipe marche bien, et qu’on ne peut qu’être optimiste quant à son avenir.
Rayane B