«Je savais que ce serait difficile»

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Visiblement, les matchs se suivent et ressemblent pour les Vert et Noir à domicile. Certes, jusque-là ils finissent par s’en sortir à chaque fois, mais c’est souvent dans la douleur, ce qui n’est pas fait pour rassurer les milliers de fans, d’autant plus que ça se resserre de plus en plus en haut du tableau. Encore une fois, les présents ont dû attendre la 78ème minute pour voir Amrane libérer les siens d’un retourné acrobatique, alors que l’on se dirigeait tout droit vers le match nul. Accrocheuse à souhait, la formation Batnéenne a même failli rendre la tâche des Crabes plus compliquée, pour ne pas dire impossible, lorsque l’un de ses attaquants a vu son tir s’écraser sur le poteau à la demi-heure de jeu. « J’appréhendais beaucoup cette rencontre. On m’a dit beaucoup de bien sur cette jeune équipe et ça s’est vérifié. Dieu merci, nous avons réussi à l’emporter », dira le coach des Crabes, Rahmouni, en arborant un large sourire en guise de soulagement. Les camarades de Dehouche ont, en effet, manqué de créativité en usant de balles longues en direction de Amrane, trop esseulé en attaque. « Notre adversaire, de par sa jeunesse et sa vivacité nous a fermé tous les espaces. En deuxième période, j’ai demandé à mes joueurs d’accélérer, et c’est à partir de là que nous avons eu quelques occasions de but », a tenu à expliquer le technicien béjaoui. Il est vrai que si les Vert et Noir avaient réussi à ouvrir le score dès l’entame de la partie, la rencontre aurait pris une autre tournure et l’adversaire aurait été dans ce cas, dans l’obligation de prendre plus de risques en laissant des espaces derrière. Ce ne fut pas le cas et il faut savoir faire avec ce genre de situations qui vont certainement se reproduire à l’avenir.

«Il faut aller gagner à Constantine»

Les victoires de Mostaganem à Mérouana (2-3) et celle d’Ain Fekroun à domicile face à Larbâa (3-1) ont mis un peu plus de pression sur les Crabes. Ain Fekroun partage, désormais, la deuxième place avec les Béjaouis et Mostaganem n’est qu’à une longueur derrière. Et ce n’est pas tout, car Annaba et Blida n’ont pas encore dit leur dernier mot. Les camarades de Toual ne sont plus dans une position confortable, puisque tout pourrait basculer à n’importe quel moment. La nécessité de faire le break s’impose pour parer à une éventuelle mauvaise surprise. « A ce rythme, il faut aller gagner à l’extérieur, à commencer par le match de ce week-end à Constantine face au MOC », a répondu Rahmouni à une question posée à ce sujet.

A. K.

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