L'UL M’Chedallah est née

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Après avoir fait le bonheur de la JS M’Chedallah pendant plusieurs saisons, La section de lutte féminine s’est officiellement séparée du CSA JSM pour créer sa propre équipe, l’ULM (Union des Lutteurs de M’Chedallah). Cette prestigieuse équipe, un véritable réservoir de l’équipe Nationale de lutte, a marqué l’histoire du sport féminin non seulement dans la région de M’Chedallah et la wilaya de Bouira, mais aussi à l’échelle nationale, et ce grâce aux nombreux titres remportés par ces athlétes dans les compétitions maghrébines, africaines et mondiales, citant entre autres championnes : Azzouz Sabrina, Fertas Thiziri, Mokhtari Samia, Boutahar Malika, Boukrif Houria, etc. Pour l’entraîneur de l’ULM et de l’équipe nationale, Adel Boufrif, cette désunion consommée avec la JSM est due surtout à la marginalisation qu’avait subie cette section par les responsables du club Maillotin. « La section lutte féminine, malgré les nombreux titres ramenés, ne profite pas des différentes aides octroyées, que se soit par l’APC de M’Chedallah ou par la wilaya. La section Football se taille la part du lion, pourtant, la majorité de nons athéltes ont signé des contrats programmes. Nous n’avons même pas obtenus l’argent déstiné à nos athlétes, c’est ainsi que nous avons décidé de créer l’ULM », a-t-il déclaré.                                                                                                                                    

Un véritable  réservoir de l’Equipe nationale 

Créée durant les années 90, la section « lutte » de l’ex JS M’Chedallah a réussi le pari de porter haut le sport féminin de la région. Pour Boukrif Adel, entraîneur de l’équipe nationale de lutte, « le travail dans cette section s’est basé sur la confiance et le sérieux. Au début, nous avons engagé nos sœurs et proches pour la pratique de cette discipline. L’information n’a pas tardé à circuler dans toute la région de M’Chedellah. Par la suite, c’était les parents et les familles qui nous ont contactés pour y inscrire leurs filles. Aujourd’hui, et malgré les nombreux problèmes que nous confrontons, nous disposons d’une soixantaine de filles, toutes catégories confondues. Vu les bons résultats que nous avons obtenus, le nombre d’athlètes s’est augmenté. Ce qui renfoncera l’équipe davantage. Nous continuerons à travailler sur la même lancée, avec la même ardeur pour arriver à des résultats probants non seulement à l’échelle nationale, mais aussi continentale et pourquoi pas mondiale. Aujourd’hui, nous souffrons du manque de moyens financier et matériel. L’ex-wali nous a octroyé une salle spécialisée, mais qui n’est pas encore équipée. Le tapis est complètement détérioré. Il faut avoir un autre plus grand et adéquat pour la pratique de cette activité. En revanche, l’équipe est bien encadrée. Une troupe veille à ce que l’équipe soit dans de meilleures conditions. Nous disposons d’un conseiller en sport, qui est Banouh Karim, de quatre éducateurs, dont une fille et deux autres qui exercent en temps partiel. Sept de nos filles sont inscrites au lycée sportif de Draria. Deux ont rejoint, par la suite, l’ISTS de Ain Banian. Il s’agit des deux ex-championnes Azzouz Sabrina et Boutahar Malika ». L’équipe de l’UL M’Chedallah est considérée comme étant un véritable vivier de l’équipe nationale de lutte féminin. Aujourd’hui, au moins une dizaine d’athlètes de l’ULM sont en équipe nationale. Lors du dernier championnat national (cadettes et  juniors), qui s’est déroulé la semaine dernière à Bouira, l’ULM, seule équipe de lutte féminine qui représente la wilaya de Bouira, avait raflé la mise, en remportant cinq médailles en Or sur huit, quatre en argent et trois en bronze.                    

Rayane. B.

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