«Retrouver la Régionale II»

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Kedadouche Bachir est le président de l’ES Timezrit, un club évoluant dans le championnat de la division pré honneur de Béjaïa.

La Dépêche de Kabylie : Depuis quand êtes-vous auservice du sport ?

Kedadouche  Bachir : Ma carrière sportive, je l’ai entamée en 1983 comme entraineur à l’ES Timezrit. J’ai occupé par la suite, le poste de secrétaire avant de devenir le président du club. La section football a été mise en veilleuse en 1990. Elle a été ressuscitée en 2004, mais moi je n’ai repris du service au sein de ce club qu’en 2008, en tant que président élu du club.

Et vous êtes resté jusqu’à quand ?

Je suis resté jusqu’à la saison 2011/2012. Les cinq années d’affilée que j’ai passé au club ont été bénéfiques du fait que je l’ai fait accéder en régionale deux. Mon départ a été ressenti du fait que durant la saison 2012/2013, le club a rétrogradé en division d’honneur. Beaucoup de joueurs l’avaient quitté et l’équipe première jouait à l’extérieur des rencontres censées être jouées à domicile. 

Pourquoi après une éclipse d’une saison, vous êtes revenu et au poste de président de surcroit ?

Je ne pouvais refuser l’appel de mon club, surtout qu’il était en difficulté. C’était plus qu’un devoir pour moi. En revenant, j’ai pu faire revenir les anciens joueurs. J’ai fait appel à un entraineur de renom, en la personne de Kamel Bouzit, qui est secondé par Boulaïnceur. Comme autre bonne nouvelle, nous venons de récupérer notre stade, qui a été rénové avec la pose d’une pelouse 5e génération. Je pense que toutes les conditions sont réunies pour jouer les premiers rôles cette saison. Je dirai même que l’EST, chemin faisant, est en route pour retrouver la régionale deux.

Cette relégation n’a-t-elle pas affecté le moral de l’équipe ?

Absolument pas. Cette relégation, nous l’avons déjà oubliée. Je dirai même qu’elle a stimulé les joueurs qui se donnent à fond sur le terrain pour que le club remonte et retrouve la place qui est la sienne. Notre bilan pour cinq matches joués est déjà positif, avec quatre victoires et une défaite enregistrées.

On dirait que la défaite contre le RC Seddouk vous est restée en travers de la gorge ?

Une défaite n’est jamais la bienvenue chez une équipe qui joue l’accession, car chaque point perdu comptera au décompte final. Quand à la rencontre contre le RCS, je préfère la mettre aux oubliettes, car le mauvais arbitrage ce jour-là m’a révulsé. En plus de la défaite, programmée pour notre équipe, nous sommes sortis de ce duel avec deux joueurs suspendus.

Vous vous êtes vite rattrapés face à l’OSEC …

On a fait un excellent match contre l’OS El Kseur. On a peiné pour arracher la victoire, face à une équipe de tête. Je profite de cette occasion pour dire que l’OSEK est une grande équipe qui  impose le respect.  Ses joueurs, ses entraineurs et ses dirigeants sont un exemple à suivre, pour leur correction, leur discipline et leur esprit sportif. C’est un plaisir de jouer contre cette équipe. Certes on a gagné mais elle n’a pas démérité.

Votre équipe est revenue à un point du leader Seddoukois, vos impressions…

Nous savons que la lutte pour l’accession sera rude cette année. Cela ne nous effraie nullement, car nous savons aussi que nous avons les capacités pour arracher le titre, bien que je respecte nos adversaires qui ont aussi leur mot à dire. Que le meilleur gagne et que le fair-play et la discipline soient dans nos stades, car le football doit servir au rapprochement et à l’amitié entre jeunes des équipes en compétition.

Un mot pour conclure…

Je remercie tous ceux qui aident, de loin ou de prêt, notre club, notamment la société ECI Boudiab et l’entreprise Ziani Karim, nos deux sponsors qui aident l’EST sans compter.

Interview réalisée par L. Beddar

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