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IRB Bounouh : L'entraîneur Rachid Maâtki jette l'éponge

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«Je ne peux plus travailler dans de telles conditions», nous confiera Rachid Maâtki, l'entraîneur de l'IRB Bounouh, qui venait de quitter la barre technique après la troisième journée de la phase retour de ce championnat.

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Interrogé sur les circonstances de cette démission inattendue, d’autant plus que ce coach commençait déjà à hisser le club vers le haut du tableau, il nous répondra que les conditions ne sont pas réunies.  » Vous savez, quand j’ai pris en main les destinées du groupe, l’équipe était au bas du tableau. Avec beaucoup d’abnégation et aussi avec la volonté des joueurs en dépit de tous les manques que connaît le club, nous sommes parvenus à prendre la quatrième place et tout est possible pour progresser mieux, car nous avons damé le pion même aux prétendants à l’accession », enchaînera-t-il. Ce qui a poussé aussi M. Maâtki à laisser l’IRB Bounouh au milieu du parcours est l’indisponibilité des dirigeants. « On s’entraîne au stade de Boghni. Le président n’est pas du tout disponible sauf le jour du match. On commence à dix-neuf heures trente minutes pour terminer parfois à vingt-deux heures. Les jeunes ont tenu le coup. Mais, puisque les promesses de leur verser les primes de matchs n’étaient pas tenues, alors, ils ont commencé à se décourager. Et puis, ce ne sont que des primes dérisoires. En fait, ce n’est que de l’argent de poche. J’ai même assisté à la dernière réunion tenue avec le président du CSA, mais ce qui a été décidé n’a pas été respecté. C’est pourquoi, j’ai soutenu l’action des joueurs. À la dernière minute, on a essayé de me retenir, mais ma décision était prise. Et je n’y reviendrai pas. Pourtant, j’étais rémunéré le plus normalement du monde. D’ailleurs, je n’ai rien à demander », nous ajoutera-t-il. M. Maâtki dénonce aussi le mauvais accueil au stade de Boghni. « Parfois, on nous dit qu’il n’y avait pas d’eau chaude.  En tout cas, ce sont des subterfuges superflus pour nous dissuader à ne pas s’y entraîner », conclura-t-il. En dernier, cet entraîneur regrettera de se séparer de ce groupe de jeunes avec lequel il aurait souhaité d’aller plus loin.

Amar Ouramdane

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