Pour leur deuxième saison seulement parmi l’élite, les Crabes sont en train d’écrire une belle page de leur histoire, en se qualifiant, avant-hier, à Oran, pour les demi-finales.
Les Vert et Noir qui ont attendu près de 70 ans avant de rejoindre l’élite, n’ont pas mis beaucoup de temps pour faire parler d’eux. Créé en 1954, le club aux couleurs Vert et Noir a accédé en Ligue 1 en 2013. Après une première année d’apprentissage difficile, les Crabes semblent avoir réussi une adaptation très rapide, car pour leur deuxième année seulement dans ce palier d’excellence, ils sont actuellement leaders du championnat et sont de sérieux prétendant pour le titre. Et pour honorer ce nouveau statut, les protégés de Abdelkader Amrani, accompagnés de milliers de fans, sont allés chercher une qualification historique à Oran face aux Asemistes. A présent, les Béjaouis sont dans le carré d’As ce qui constitue une première pour ce club si populaire. Le visiteur qui se rendra à Béjaïa, ces jours-ci, va tout de suite comprendre que cette ville vit un événement particulier. Les quatre coins de la capitale des Hammadites sont colorés aux couleurs du club, le vert et noir, et plusieurs banderoles géantes, portant des citations qui glorifient ce club révolutionnaire, sont accrochées sur des immeubles des différentes artères de la ville. Cette manifestation s’est même étendue en dehors du chef-lieu de la wilaya, voire en dehors de la wilaya, car le MOB est le seul club Kabyle encore en lice. Les Vert et Noir qui misent, donc, sur un tirage au sort « clément » pour poursuivre l’aventure et atteindre la finale, sont les ambassadeurs de toute une region. Une grande liesse s’est emparée des milliers de supporters après la qualification de leur équipe favorite et qui n’ont pas hésité à sillonner la ville tout au long de la nuit pour laisser exploser leur grande joie ce qui est légitime. Car, ce n’est pas tous les jours qu’on joue une demi-finale de coupe d’Algérie. Le grand travail entrepris par les dirigeants du club, en choisissant les hommes qu’il faut, chacun dans son secteur, a fini par payer. Bravo tout le monde !
Amine Kaci