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Mohamed Raouraoua, à propos de l’interdiction de recrutement de joueurs étrangers : «Nous voulons protéger tout le monde»

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«Nous voulons protéger tout le monde. Nous ne voulons pas que ce système continue», c’est ce qu’a déclaré vendredi matin, le président de la Fédération algérienne de football, FAF, Mohammed Raouaoura, à la radio Chaine 3, à propos de la récente décision du bureau fédéral qui a décidé d’arrêter le recrutement de joueurs étrangers par les clubs professionnels.

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Invité du premier numéro de la saison de Football magazine, le président de la FAF, a précisé qu’aujourd’hui «la réglementation ne permet pas aux clubs de transférer les salaires et les indemnités de formations des joueurs à l’étrangers. Ce qui pousse certains dirigeants à aller dans le marché parallèle pour acheter des devises dans l’illégalité la plus totale et les joueurs eux aussi sortent les devises dans l’illégalité. Ce ne peut pas continuer comme ca. Que l’état place un système pour autoriser les clubs à transférer l’argent puis on verra».

«La FAF a payé pour le compte des clubs plus d’un million de dollars»

Mohamed Raouraoua, affirme qu’au-delà de tous ca, ces joueurs doivent être régulièrement payés. Ce qui n’est pas le cas bien sur. «En 18 mois seulement, la FAF a payé pour le compte des clubs plus d’un million de dollars. Il reste encore six cas de litige à la FIFA qui concerne les joueurs étrangers qui n’ont pas reçus leur dus», a-t-il indiqué. Le président jure que la FAF ne payera plus un centime pour le compte des clubs qui devront assumer dorénavant leurs responsabilités. «Si la FIFA nous envoie une décision de sanction nous l’appliquerons dans la journée», a t-il menacé.

«La décision sera levée dès la présence d’un climat adéquat»

Le président FAF précisera que cette décision serait levée dés la présence d’un climat adéquat. «On a pris cette décision pour permettre une meilleure réorganisation du recrutement du joueur étranger. Nous voulons à travers cette décision, améliorer les conditions du transfert d’un joueur étranger de part son hébergement, son payement bancaire, surtout son statut d’international, et sa cotisation à la CNAS (ndlr, caisse nationale des assurances sociales », a affirmé le premier responsable de l’instance fédérale.

« Si nous constatons la présence d’un climat adéquat, la décision d’interdiction sera aussitôt levée. Nous n’avons jamais été contre le recrutement d’un joueur étranger, la preuve, le nombre autorisé de ces joueurs a été augmenté de 1 à 3 dans un passé récent. Le cadre sera désormais plus organisé », a souligné Raouraoua. Le président de la FAF a expliqué que les clubs désireux d’engager un étranger dans l’avenir devront se référer à plusieurs conditions dont un document approuvant que le joueur a bel et bien été international, « signé par la fédération de son pays ».

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