Question de moyens mais aussi de… maturité

Partager

l D’abord cette remarque récurrente qui revient sur toutes les lèvres des responsables des clubs locaux : «On n’a pas les moyens». Le refrain est même presque passé pour «l’hymne» de toutes les équipes : dirigeants, joueurs, encadreurs, et même les supporters inclus. C’est une réalité certes. Elle est même flagrante et n’a épargné quasiment personne. Même pas la ligue. Dans cet organisme où les clubs pouvaient espérer retrouver, ne serait-ce qu’un semblant de réconfort, d’autres soucis sont appréhendés. Ils sont aussi de nature pécuniaire entre autres. Ainsi, l’organisation d’une coupe de wilaya cette saison n’est pas du tout une chose évidente à défaut d’une éventuelle contribution conséquente des parties qui prétendraient à l’engagement. A ce titre, le premier responsable de la structure a au moins le mérite d’être on ne peut plus clair sur la question. Pouvait-il du reste en faire autrement ? Même s’il serait vraisemblablement déjà trop demander des clubs qui peinent à assurer leur quotidien. La DJS est autant concernée par la situation alarmante dans laquelle patauge le football local mais, a t-elle pour sa part tous les moyens pour y remédier ? Elle qui a sous sa tutelle tout le mouvement sportif et associatif de wilaya. Aussi les administrations et les assemblées locales jouent-elles franc jeu quand il s’agit de répondre aux attentes de cette masse juvénile tant portée haut lorsqu’il était question de l’amadouer pour lui soutirer un suffrage favorable. On ne le dira sans doute jamais assez mais le retour d’écoute a toujours été insignifiant par rapport aux attentes. La notion du sponsoring qui aurait pu constituer une solution alternative reste elle complètement à vulgariser. Cela dit, aussi peut-être que ces acteurs constamment plaignants ont-ils par moments, si ce n’est souvent, oublié qu’ils devraient se contenter de faire leur «politique» en fonction de leurs moyens. Car, il est clair que dans le football de masse, tel qu’il est pratiqué au bas de l’échelle, il est quand même autant compréhensible de compatir avec cette association qui n’a même pas un jeu de maillot pour présenter un onze uniforme sur le terrain que condamnable est ce recours à distribuer des primes de signatures, voire de matches instaurées presque en règle chez une autre pour ne pas dire la majorité. Dans ce second cas de figure, quelque part on a tendance à se prendre pour ce qu’on est pas. Malheureusement, les mentalités ont évoluées dans ce sens, sans forcément mûrir…

Djaffar C.

Partager