L’international algérien, Rachid Ghezzal, qui devra honorer sa quatrième convocation en sélection nationale à l’occasion de la double confrontation contre l’Ethiopie à la fin du mois en cours, a indiqué que son objectif était de s’installer au sein du groupe des Verts. «C’est un objectif de m’installer dans ce groupe constitué de nombreux jeunes joueurs. Il y a beaucoup d’échéances à venir», a déclaré Ghezzal sur le site officiel de son club l’O Lyon, pensionnaire de la Ligue 1 française de football. Ghezzal avait fait son baptême du feu avec les Verts en mars 2015, à l’occasion du match amical face au Qatar à Doha. Depuis, il n’a pas été régulièrement convoqué en sélection nationale à cause de son petit temps de jeu avec son club. Mais les choses ont évolué dans le bon sens pour le joueur, qui aura 24 ans le 9 mai prochain, depuis janvier passé soit depuis l’arrivée à la barre technique des Rhodaniens de Bruno Genesio à la place d’Hubert Fournier. En deux mois et demi, Ghezzal a été titulaire 12 fois en 15 matchs, inscrit 6 buts, délivré 6 passes décisives, multiplié les gestes justes en 1059 minutes (444 dans la première partie de saison). Des statistiques qui lui permettent tout simplement de postuler à une place de titulaire dans l’échiquier de l’entraîneur national, Christian Gourcuff, estiment les observateurs. Seulement, une rude concurrence règne au poste où il excelle actuellement à Lyon, un poste qu’il découvre depuis l’arrivée de Genesio qui l’a repositionné sur l’aile droite, alors qu’il évoluait auparavant sur le côté gauche. «À droite dans ce système, c’est le poste qui me convient le mieux actuellement. C’est plus facile pour moi de rentrer et de frapper ou de combiner avec mes partenaires», a encore expliqué Ghezzal, le frère cadet de l’ex-international algérien, Abdelkader. Et d’enchaîner : «Cela fait un petit moment que je suis pro. J’avais besoin d’apporter cette efficacité au groupe. J’ai énormément progressé dans ce registre et j’en veux toujours plus (sourire). C’est l’accumulation des matchs en pro qui m’a aidé et puis le fait de m’habituer ainsi au rythme. Une question d’adaptation. Après, je n’ai jamais été un grand buteur, je suis plus à l’aise à la dernière passe».
