Est-ce la fin d’un règne ?

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Les yeux seront braqués, cet après-midi, sur le siège de la JSK, où se tiendra l’AG des actionnaires à partir de 14h. à l’ordre du jour de ce conclave la destitution du président Mohand-Chérif Hannachi qui se trouve, dit-on, au Maroc en vacances.

Intronisé à la tête du CSA de la JSK en 1993, avant qu’il ne devienne président de la SSPA JSK à l’avènement du professionnalisme en 2010, Hannachi a survécu à toutes les tempêtes, sans que personne ne puisse le déboulonner ou le déloger de son trône. Les mouvements d’opposition, initiés par les anciens joueurs (Menad, Iboud, Abdeslam, Meghrissi, Izri, Sadmi et compagnie), les marches organisées à travers les artères de Tizi-Ouzou et les sit-in tenus jusque devant le domicile familial de Mohand Cherif Hannachi, n’ont pu mettre fin à son règne. Mais les derniers évènements qui ont secoué le club, surtout après cette dernière saison catastrophique où l’équipe a failli se retrouver en Ligue 2, ont fait bouger les choses. La goutte qui a fait déborder le vase, c’est cette décision prise par Hannachi de limoger Moussouni et Rahmouni, ainsi que le coach des gardiens Gaouaoui Lounes. Mais Rahmouni et Moussouni, soutenus par les supporters et la majorité des actionnaires, ont été maintenus en dépit de la décision du président qui avait, pour rappel, fait appel aux services d’Enrico Fabbro pour prendre la barre technique. Le CSA, présidé par Samy Idrès démissionnaire, par la voie de Hanine Meftah et Zeghdoud porte-paroles du club, a appelé à la tenue de cette assemblée des actionnaires, aujourd’hui 7 août. Une décision irrévocable, prise par la majorité des actionnaires qui veulent un changement à la tête du club.

A. M.

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