La dépêche de Kabylie : Qui est d’abord Hocine Bennaï et parlez-nous aussi de vos débuts dans le football ?ll H. Bennaï : Je m’appelle Hocine Bennaï, je suis né le 07/05/1983, je suis en classe de terminale où je devrais passer mon bac pour la 3e fois. Concernant ma vie de joueur j’ai fais toutes les catégories au MOB depuis l’âge de 10 ans, c’est-à-dire de l’école jusqu’en équipe A. J’évolue comme défenseur latéral et tantôt comme milieu défensif je dois préciser toutefois que durant la saison 2002-03, j’ai été promu en équipe seniors par l’entraîneur de l’époque, Bouzidi, alors que j’étais en dernière année juniors. C’est vous dire que j’avais largement ma place au sein de cette équipe du MOB mais, que voulez vous, on m’avait promu pour rien puisque on m’avait jamais donné ma chance, à l’instar de beaucoup d’enfants du MOB, comme Abdelli, Azzoug et Hammoum qui est pourtant un international juniors.C’est vraiment insensé car, de tous les joueurs à qui on a donné sa chance, tout le monde l’a bien saisie comme Lahlouh, Bensaïd et Oussalah.
A présent, vous êtes à El Kseur, pouvez-vous nous parler de votre nouveau club?ll Oui, je me plais vraiment à El Kseur où je suis titulaire indiscutable. D’ailleurs, je ne vous cache pas que je ne vais pas quitter l’OSEK en fin de saison pour un autre club de même palier. Vous savez, l’OSEK renferme de bons joueurs sur le plan technique mais ce qui nous manque c’est cette volonté de persévérer dans l’effort car, il y a des joueurs qui lâchent facilement du lest, quand, par exemple, une prime de match n’est pas versée à temps par les dirigeants qui sont pourtant proches des joueurs.C’est vous dire que l’OSEK est vraiment capable de jouer le titre si ce n’est cette espèce de mentalité qui prédomine chez beaucoup de joueurs. Mais enfin on ne désespère pas de terminer à la 3e place. C’est notre objectif.
Pour revenir à vous, vous nous disiez tout à l’heure que vous êtes en contact avec manager étranger. Le confirmez-vous ?ll Oui, effectivement. Mais, je n’en dirais pas plus au risque de voir tout tomber à l’eau car, des “footeurs de trouble”, il en existe partout.
Croyez-vous que c’est aussi facile de tenter une expérience professionnelle pour un jeune de votre trempe ?ll Pourquoi pas ? Des jeunes de ma région l’ont bien fait avant moi et puis, comme le football est ma passion, je ne désespère pas pour autant de satisfaire, un jour, mes ambitions.
C’est votre mot de la fin ?ll Permettez-moi de vous remercier pour m’avoir donné cette occasion de m’exprimer, ceci tout en faisant de même à M. M. Driés et Zeboudji de l’OSEK qui m’ont aidé dans les moments difficiles.
Propos recueillis par Bouzid O.