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Athlétisme- En prévision des championnats du monde et d’Afrique : Six marcheurs en stage à Tikjda

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Les six athlètes de la sélection nationale d’athlétisme, spécialité marche, sont en stage de préparation d’une durée de vingt jours en altitude, à Tikjda. Il s’agit d’Ameur Mohamed, Sabri Aymène, Medjber Hicham, Ramoul El bey, Chibani Athmane (junior) et Ghezlani Bariza. Rencontré sur place, l’un des entraîneurs, Djebara Salim en l’occurrence, du club de la Sûreté nationale, dira que «ce stage de préparation, qui regroupe six athlètes, (quatre seniors garçons et un junior ainsi qu’une senior dame), entre dans le cadre de la préparation du championnat arabe prévu en avril prochain en Jordanie, où l’on visera les minimas, notamment, pour le junior Chibani Athmane pour qu’il puisse prendre part au championnat du monde prévu en juillet prochain en Finlande ainsi qu’au championnat d’Afrique prévu en août prochain au Nigéria». «Lors des jeux arabes, qui se sont déroulées en Tunisie en Juillet dernier, nous avons participé avec quatre marcheurs. Trois sont revenus avec des médailles : Ameur Mohamed (médaillé d’or), Sabri Aymène (médaillé d’argent) et Ghezlani Bariza (médaillée de bronze). Trois athlètes issus du club de la Sûreté nationale», rappellera Djebara. Pour revenir au stage de Tikjda, le coach estime : «Toutes les conditions sont réunies pour mener à bien notre préparation dans un endroit si féérique qui culmine les 1 500m d’altitude, quoiqu’il manque une piste d’athlétisme avec couloirs aux normes mondiales». Par ailleurs, le même interlocuteur fera remarquer qu’un athlète doit disposer d’équipements qui conviennent à la discipline, à l’instar d’une paire de baskets spécialement conçue pour la marche. Un équipement qui n’a pas été mis à la disposition des athlètes. Il apprendra que ce sont ces derniers qui se sont débrouillés pour se procurer ces chaussures adaptées à cette pratique sportive, sachant qu’une seule paire coûte, tout au moins, 15 000 DA. Le même entraîneur poursuivra en relevant, cette fois-ci, le manque de «vitamines dont a besoin l’athlète, surtout lors de sa préparation, étant donné qu’il dépense beaucoup d’énergie». Cela dit, Djebara souhaite «davantage de compétitions nationales et surtout internationales pour améliorer le niveau des athlètes». «Avec le manque de compétition, renchérit-il, on est déjà parmi les meilleurs par équipes en Afrique. En revanche, sur le plan individuel, le niveau a considérablement régressé par rapport aux années précédentes devant les autres nations, à l’instar du Kenya et la Tunisie, qui sont en nette progression parce qu’elles prennent part à plusieurs compétitions africaines et mondiales à longueur d’année». Pour le même coach, «la clé de la réussite, c’est de participer à plusieurs compétitions internationales de marche athlétique ou d’athlétisme en général». L’autre hic soulevé par le coach a trait aux critères de minimas exigés aux athlètes par la fédération. «La confédération africaine d’athlétisme, dira t-il, n’exige plus de minimas pour la spécialité ‘’marche’’, alors qu’on continue à le faire chez nous. Ce n’est pas avec ces critères de sélection qu’on contribuera au développement de cette discipline qui est en nette régression. Lors des compétitions africaines, la participation féminine est très minime. C’est pour cela qu’on n’exige plus de minimas, c’est dans le but d’encourager et de développer cette discipline. Les minimas sont exigés que pour les compétitions internationales». Pour terminer, le coach Djebara se dit optimisme quant aux chances d’atteindre l’objectif tracé par la délégation algérienne lors des prochaines échéances (arabe, africaine et mondiale) : «Terminer sur les premières places est dans nos cordes, d’autant qu’on compte de bons athlètes. Il faut savoir que les clubs sont un véritable réservoir de bons athlètes, mais il faudrait les prendre en charge de manière effective», conclut-il.

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M. A.

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