2e place pour la Ligue de Bouira

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Trois équipes de boxe chinoise affiliées à la Ligue de Bouira, à savoir la JSC Kadiria, le RC Kadiria et l’Olympique de Raffour, toutes catégories confondues (garçons – filles), se sont adjugé la deuxième place lors du championnat national qui s’est déroulé, le week-end dernier, au niveau de la salle communale de Kadiria (Bouira). La Ligue de Bouira des arts martiaux a, ainsi, terminé vice-championne d’Algérie avec un pactole de 20 médailles : 7 en or, 4 en argent et 9 en bronze. La première place a été décrochée par la Ligue de M’sila et la troisième par celle d’Oum Bouaghi, tandis que la quatrième a été raflée par Chlef et la cinquième par Tizi-Ouzou. Cette compétition, qui entre dans le cadre du programme de la Fédération algérienne des arts martiaux, a vu la participation de 220 athlètes, répartis sur 25 équipes représentant neuf ligues de wilaya. Un événement sportif auquel ont assisté le président de la FAAM, M. Taadit Djamel, le directeur d’organisation et du suivi des équipes sportives, M. Youcef Haqqi, et le directeur des équipes nationales. Pour le président de la Ligue de Bouira des arts martiaux, Allalou Mohamed, tout s’est déroulé dans de bonnes conditions. «La ligue de Bouira a, encore une fois, réalisé des résultats probants et encourageants, malgré le manque de moyens», s’est-il félicité. «Vous imaginez, regrette notre interlocuteur, la subvention octroyée aux clubs des arts martiaux de la wilaya, dans le cadre du fonds de wilaya, ne dépasse pas les 40 000 DA. Que peut-on faire avec cette somme ?». Et d’ajouter : «Une somme dérisoire alors que le club a besoin d’un budget conséquent qui sera partagé entre la signature d’une convention pour l’utilisation d’une salle de sport pour les entraînements, l’assurance des athlètes, les frais d’engagement et l’octroi des licences des athlètes, ajouté à cela le matériel et les équipements sportifs». «Je profite de l’occasion, conclut le président de la Ligue, pour lancer un appel solennel aux autorités (APC, APW, Wilaya et la DJS) afin d’aider la Ligue et les clubs qui lui sont affilés, pour prendre en charge les jeunes athlètes, sachant qu’aujourd’hui, on ne peut demander des cotisations aux parents, au risque de pénaliser l’enfant. Un club avait déjà sollicité une cotisation symbolique de 100 DA/mois pour chaque athlète. Résultat : la plupart des jeunes athlètes l’ont quitté».

M’hena A.

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