Vers la nomination d’un nouveau directeur de la SSPA

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Les jours passent et se ressemblent pour la JSM Béjaïa. Depuis la fin du championnat et la démission forcée de Boualem Tiab de la présidence du conseil d’administration (CA) de la SSPA, rien ne semble se profiler à l’horizon sombre du club phare de la Soummam. Les supporters du club qui ne savent plus où donner de la tête, ne cessent d’appeler de tous leurs vœux toutes les parties en conflit pour privilégier l’intérêt suprême de la JSMB pour la tirer de sa torpeur. À ce titre, il convient de rappeler que la dernière rencontre ayant regroupé au siège de la DJS son premier responsable ainsi que M. Houassi du CSA et le représentant des actionnaires, M. Zahir Tiab, ce dernier a tout simplement refusé la proposition du président du club amateur de nommer son vice-président, Fayçal Alloui, à la tête de la présidence de la SSPA. M. Tiab avait fait alors référence à la règlementation régissant de type de société pour justifier sa position (M. Alloui n’étant pas actionnaire de la SSPA, ndlr). D’autre part, l’on croit savoir d’une source digne de foi que les actionnaires devraient se réunir en AG d’ici la fin du mois en cours, pour faire le point de la situation financière du club. Dans ce même ordre d’idées, ils songeraient aussi à désigner un directeur général de la société (SSPA) en remplacement de Boualem Tiab dont la démission avait été déjà entérinée en date du 6 juin écoulé, à l’occasion d’une AGE tenue par l’ensemble des actionnaires au siège de la SCS des frères Tiab. Le moins que l’on puisse dire, enfin, c’est que le temps joue encore contre la JSMB pendant que des clubs des deux ligues professionnelles lorgnent encore ses meilleurs éléments pour les enrôler dans leurs effectifs respectifs. À l’exemple de Khedairia, Bensaha, Ouanes et Drifel qui ont déjà quitté le navire béjaoui alors que la majorité des joueurs qui demeurent encore liés par un contrat de travail jusqu’en juillet 2019, préfèrent poursuivre leur aventure avec leur équipe actuelle. Cela dit, les Belmessaoud, Bensayeh et autres Djeribia et Ghanem, qui ne manquent pas de sollicitations, eux aussi, continuent de prendre leur mal en patience en attendant des jours heureux pour oublier les déboires d’un été suffocant.

B. Ouari

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