Une discipline … Ko !

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Mais pourquoi donc un sport pour lequel nous avions de grandes prédispositions depuis toujours, s’est décimé à travers le temps ? voyez qu’en est devenu l’école bgayetie, et où sont les Abboud, Kouchène, Guerrout… Où en sont nos grands champions qui dès l’indépendant ont fait le bonheur de cette discipline, où en sont les Boudi, Labiod, Benabdelkader… et plus tard Hamani, Ould Makhloufi… et plus récemment Moussa, le regretté Allalou… Que de noms qui doivent figurer dans le museum et le livre d’or de la discipline, mais qui a l’exception de quelques-uns, vivent des situations plus que dramatiques, et rares parmi eux qui sont par la suite devenus entraîneurs, pourtant ce n’est que juste transition !…Non, cette discipline est une dévoreuse, durant la carrière elle n’offre absolument rien à l’athlète, après, elle le rejette totalement essoré, usé… out. Ces raisons peuvent s’expliquer par le fait qu’elle est elle-même totalement négligée, de tous les points de vue, financiers, infrastructure, enseignements médiatiquement. On ne regarde en sa directions qu’au moment des challenges pour attendre que les médailles pleuvent !… “Or, elle ne peut rendre que ce qu’on lui donne”. Les boxeurs s’entraînent dans des caves sombres, sans moyens adéquates, sans ring, sans véritables formations, ni stages, ni sparring-partenaire et aucun moyen de récupération. Alors que cette discipline a besoin de tous ces éléments, lumière, couleur de la salle, alimentations, douche. Par ailleurs, on continue à regarder cette discipline avec une arrière-pensée désormais fixe en nos têtes : “C’est un sport maffieux et du milieu “attractif”… Et juteux ! ? Ce ne sont que des idées fausses et des préjugés diront ses adeptes qui ont donné des champions à l’Algérie, après lui avoir donné sons indépendance à travers ses grands martyrs. Ses animateurs sont encore là, ils attendent de la considération des moyens pour lui redorer son blason et lui redonner son lustre d’antan et faire vibrer des salles comme Harcha, dans la lumière, les gongs et les chants désormais légendaires de par le passé mais qu’on doit retrouver par moment où les fans en ont fait une véritable osmose.

M.O.

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