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Une handballeuse en détresse

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Zahia Hassini, 23 ans, ancienne joueuse au sein de l’équipe de handball du CSM Mammeri s’est présentée à notre rédaction pour lancer, à travers nos colonnes, un véritable SOS en direction des dirigeants de son ex-club. Son calvaire a commencé en 2003 lors d’un match de championnat à Bel Abbès contre l’équipe locale, où elle a été victime d’une blessure à l’œil droit. Le diagnostic a établi un décollement de la rétine quelques jours après l’accident, alors qu’au départ, elle croyait que c’était juste une blessure bénigne. Etant de condition modeste et sans emploi, sa famille a dû emprunter la somme de 85 000 DA pour subir une intervention chirurgicale le 18 octobre 2004 dans une clinique privée à Alger. «J’ai beaucoup souffert pour retrouver l’usage normal de mon œil. je n’ai trouvé personne à mes côtés, sauf ma coéquipière Roza Hamadache, alors que je me suis blessée en jouant un match avec mon club, le CSMM», nous confiait la jeune athlète, les larmes aux yeux. «J’ai écrit une lettre au président du club le 8 janvier dernier afin de se pencher sur mon cas, mais je n’ai rien reçu à ce jour» enchaîne-t-elle. «Ma famille est, aujourd’hui, dans l’obligation de trouver l’argent pour rembourser les frais de mon opération et j’espère que les responsables de mon club avec lequel j’ai signé une licence pour cette saison s’occupent en urgence de mon cas».En effet, Zahia est signataire avec le CSMM d’une licence pour cette saison et elle avait même entamé, selon ses dires, la préparation d’intersaisons «Mais l’accident au niveau de mon œil s’est avéré plus grave et j’ai dû arrêter pour me consacrer aux soins». Aujourd’hui, et huit mois après son opération, notre jeune handballeuse qui a déjà à son actif quatorze ans de pratique, ne souhaite qu’une chose, retrouver au plus vite les terrains et surtout voir son équipe de toujours, le CSM Mammeri qui évolue en Division excellence (l’unique équipe de Tizi Ouzou à ce niveau) disputer le tournoi du play-off et offrir à la wilaya son premier titre majeur. «Croyez moi, malgré tout ce que j’ai subi, je ne peux m’en passer de suivre mes anciennes coéquipières à chacune de leurs sorties. J’avoue que la compétition me manque énormément et je souhaite vivement réintégrer mon ancienne équipe car à 23 ans, j’ai encore d’énormes services à lui rendre» conclut Zahia, avec un regard plein d’espoir.

A. C.

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