Agréée en 2005 sous son appellation actuelle la DTO (Djurdjura Taekwondo Ouadhias), cette association a été créée effectivement en 1993, sous l’appellation Djurdjura Club Ouadhias.Elle compte aujourd’hui pas moins de 230 athlètes les deux sexes confondus qui ont défendu les couleurs nationales durant plusieurs manifestations internationales. La DTO a participé effectivement à plusieurs compétitions qui ont été sanctionnées par des médailles en argent et en bronze. Citons le championnat arabe de taekwondo qui s’est tenu en Irak en 1993 où une médaille d’argent a été remportée par l’athlète Aklil Rabah.Il y’a aussi les Jeux africains de Zimbabwe en 1995, le championnat arabe du Maroc en 1998, (02 médailles de bronze gagnées) ainsi que le championnat arabe de l’année 2001 au Koweit où aussi 02 médailles de bronze ont été remportées.Au niveau national le palmarès est encore plus prometteur 59 médailles d’or, 29 d’argent et 32 de bronze. Au championnat arabe qui s’est tenu en Algérie en 2004 la section féminine a très bien défendu les couleurs nationales où pas moins de 03 médailles (dont 1 d’argent ont été gagnées).En dépit de ce palmarès qui fera pâlir d’envie plus d’un club le DTO sombre sous le poids du manque de moyens notamment financiers.Les cotisations de ses adhérents dont le seuil est fixée à 150 DA par mois ne suffisent pas pour faire fonctionner normalement le club. A peine si cet agent suffit à payer les 6 entraîneurs dont la rémunération est plus que symbolique, celle -ci ne dépassant pas 25 00 DA par mois.A tire d’exemple le club en vue de sélectionner ses athlètes à Bouzaréah en date du 17 et 18 février écoulé, n’a pas trouvé d’autre moyen que de se déplacer sur les fonds déjà dérisoires du club. En absence de tout sponsor, seule l’APC de Ouadhias a contribué en assurant les frais de déplacement. Pour l’heure, le DTO selon les propres propos de son président M. Boutrab “se sent abandonné par les pouvoirs public, en dépit de notre riche palmarès”“Certes, une subvention d’un montant de 70 000 DA a été accordée par la mairie de Ouadhias en 2004 et une autre de 60 000 DA par la direction de la jeunesse et des sports en 2003”Les subventions enchaînera M. Bougra, “ne peuvent satisfaire nos ambitions sportives et légitimes.” C’est dans cet ordre d’idée que le responsable compte alerter les plus hautes instances de la wilaya pour dénoncer ce dénie injustifié par l’APW qui n’a pas voulu octroyer une subvention en dépit de plusieurs recours déposés, par le fait que la DTO n’est pas pluridisciplinaire et ne pratique par conséquent que le seul sport taekwondo. En attendant de voir un jour les responsables en charge des problèmes de la jeunesse se pencher sur ce cas de figure, les responsables de la DTO espèrent et… attendent.
M. Ouaneche