Les joueurs qui ont toujours menacé de recourir à la grève pour faire valoir leurs droits viennent de mettre à exécution leurs menaces en passant à l’action. Aït Ameur et ses camarades ont, en effet, enclenché depuis vendredi dernier, une grève illimitée jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Ils réclament, en fait leurs argent. Il se trouve, doit-on le préciser, que les joueurs de l’OCA n’ont pas été payés depuis quelques mois déjà. Ainsi ces derniers n’ont pas repris les entraînements et menacent même de faire l’impasse sur le prochain match du championnat. Ils sont, en fait, décidés jusqu’au bout, maintenant que la situation est arrivée à un point de non retour, la grève constitue en effet l’ultime recours pour eux qui ont usé de tous les autres moyens, en se montrant patients. “On a l’impression que le président est en train de gagner du temps. Il ne fait que promettre sans plus, nous, nous voulons désormais du concret, on s’est suffisamment montrés patients, c’est pour ça qu’on a décidé d’un commun accord entre tous les joueurs de ne plus nous entraîner et de ne pas reprendre le travail jusqu’à ce que nous recevons nos dus”, nous a expliqué un joueur.
Cette grève risque en effet de s’inscrire dans la durée, cela d’autant que l’OCA est confronté à une grave crise financière. Que fera donc le président pour éviter le forfait à son équipe lors de la prochaine journée, prévue pour ce week-end ? Il faut dire que ce dernier est dans une mauvaise posture, lui qui s’est retrouvé seul à essayer de mener la barque qui se vide de plus en plus de son personnel. Ce président était par exemple seul à faire le déplacement avec sa formation, vendredi passé, à Saoula où l’OCA disputait son match du championnat. En fait, cela ne veut nullement dire que ce même président a été trahi pas les siens, à vrai dire, celui-ci ne fait pas l’unanimité au sein de la direction cherfaouie qui a déjà essayé de le destituer, mais en vain.
M. O. B.