Djiar et Hannachi enterrent la hache de guerre

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L’entrevue, qui s’est déroulée, apprend-on de même source, dans la convivialité, a permis aux deux hommes d’aplanir la situation à la suite des rumeurs nées juste après la rencontre du premier responsable des sports avec les présidents des clubs de la DI il y a de cela moins d’une semaine et à laquelle l’hôte du ministre a refusé de se rendre.

En réalité, le boss des Canaris, qui a tenu à apporter des précisions, ne s’était pas déplacé au siège du ministre en signe de protestation pour l’indifférence, a-t-il indiqué, que les pouvoirs avaient de tout temps affiché à l’égard de la JSK, notamment en matière d’encouragement lorsque le club s’était adjugé le titre de champion alors que d’autres clubs lauréats, à l’image de l’Entente de Sétif et la JSMB, avaient bénéficié pour le premier l’une manne financière conséquente remise le jour de la finale de la Coupe d’Algérie et pour le second d’égards et de cadeaux sonnants et trébuchants pour avoir remporté la Coupe d’Algérie.

Hannachi, prenant son mal en patience, avait cru que les pouvoirs publics allaient, lors du déplacement de son club en Tunisie afin de rencontrer le club tunisien de l’ES Sousse, au moins prendre en charge la billetterie, mais rien de tout cela ne fut fait. Hannachi a rongé son frein, crié à l’ “abandon” de la part des autorités et boycotté donc la rencontre qui devait le voir aux côtés des présidents de clubs lorsque Djiar les avaient invités à donner leur avis quant au calendrier dressé à la hâte par la Ligue nationale de football, une fois le RCK avait arraché sa place en Division 1. Voici pour la genèse sur les raisons du froid entre le ministre des Sports et le président de la JSK.

Et comme les choses ne devaient pas en rester là entre les deux responsables, une rencontre amicale les a réunis hier au siège du ministère pour enterrer la hache de guerre et parler plus concrètement des problèmes qui rongent le football national de manière générale et la JS Kabylie, par ricochet.

Yannis Zafane

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