Il nous a parlé des moyens et des conditions de préparation de ce grand événement ainsi que des objectifs de la ligue.
La Dépêche de Kabylie : Quel est votre avis sur le déroulement du challenge ?
Noureddine Meddour : Ça s’est très bien passé et le temps nous a épargné bien que je fusse un peu inquiet la veille. Je dois signaler le nombre de participants qui est un record cette fois où les habitués du challenge sont toujours présents. L’organisation est impeccable en espérant qu’on continuera sur cette voie.
Quels sont les moyens mis à votre disposition pour l’organisation de ce challenge ?
Comme vous le savez, cette année on n’avait pas de sponsors, donc on est allés chercher les ressources nécessaires chez d’autres institutions et je saisi cette occasion pour remercier l’APC de Béjaïa qui nous a beaucoup aidé en prenant en charge les récompenses des petites catégories. Pour les subventions, nous avons reçu 10 millions du fonds de wilaya et 10 autres millions de l’APW mais ça reste très insuffisant surtout pour l’organisation. C’est grâce à notre volonté et à notre jalousie pour ce challenge que nous avons pu dépasser les obstacles que nous avons rencontrés en cours de route. Il ne faut pas oublier que le challenge de la Soummam est le seul, à l’échelle nationale, qui n’a pas cessé depuis sa création.
Un mot sur le niveau technique ?
Il est tout juste moyen chez les petites catégories alors que la meilleure course est celle des juniors garçons avec un peu moins celle des seniors avec la domination de Khoudir Aggoune.
Globalement, je peux dire que le niveau du tournoi est moyen.
Qu’en est-il de la participation et des résultats de Béjaïa ?
Je pense qu’au niveau du cross chez les petites catégories, nous avons décroché des résultats probants mais ça reste insuffisant car le cross est une course très difficile et la majorité de nos clubs travaillent et s’intéressent plus aux courses de pistes.
Avez-vous une stratégie pour aider les clubs à travailler plus pour le cross ?
A une certaine époque, Béjaïa était connue pour le cross et c’était l’une des meilleures à l’échelle nationale pendant les années 80/90.
Ces derniers temps il y a un désintéressement total et j’espère qu’ils vont se pencher un peu sur cette spécialité, sur le cross, afin de nous honorer plus.
Entretien réalisé par Zahir Hamour