“Evoquer, aujourd’hui, le parcours de Chekri Bachir, c’est replonger toute une génération dans cette ambiance particulière qu’incarnait l’équipe populaire d’Akbou post-indépendance”, écrivait un confrère. Ainsi, selon les informations recueillies dans la région et dans le document élaboré par le comité d’organisation, Chekri Bachir a débuté au sein de l’USPA durant la saison sportive 1965-66. Déniché par le professeur d’EPS Tayeb Ouhadj, alors enseignant au CEM Mouloud-Feraoun, il sera intégré au sein de l’équipe scolaire cadette. Il s’y illustrera par sa participation aux quarts de finale du championnat scolaire. M. Khina Allaoua prendra alors la tête de la barre technique de l’USPA. Il intégrera aussitôt Bachir Chekri qui, dès le début, sera titulaire en équipe fanion. Il n’était pourtant que cadet. “Très passionné par la ball ronde, il jouera pour trois générations successives de footballeurs. Il portera les couleurs des sigles USPA, OA et ORBA”, écrira M. Benamara Rachid, auteur de la biographie de Chekri, produite aux fins du jubilé. “L’immortel n°10 faisait le bonheur de l’équipe akboucienne. Il était un fin technicien et sans conteste le buteur le plus titré qui attira l’attention des formations de l’époque. Etre remarqué pour ses compétences lui attira des offres alléchantes, de l’USMS, de l’Entente de Sétif, du Mouloudia d’Alger, de l’USMA et même d’un club parisien”, ajoute-t-on. Il déclinera toutes les offres qui auraient pu le propulser au-devant de la scène internationale où se seraient inéluctablement éclatées ses performances. Mais le footballeur a préféré rester modeste en servant sa région. Que de sacrifices pour l’ex-meneur de jeu des Bleu et Blanc ! Et dans son esprit, devant son regard, il n’y aura que ces 5 lettres : Akbou. Pour sa région, il se consacrera corps et âme avec pour unique objectif : propulser le foot akboucien auréolé de prestations de qualité. Oui, Chekri Bachir mérite le jubilé
T. Y.