Les joueurs dela JSK qui ont marqué à nouveau le pas en concédant avant-hier un nul à domicile à leurs adversaires du CRB, n’auront finalement que quarante-huit heures pour effacer ce semi échec, puisqu’ils renoueront après-demain avec la compétition, à l’occasion de la venue du WAT pour le compte de la 9e journée de Ligue 1.
A cet effet, le staff technique qui n’a accordé qu’une seule journée de repos aux joueurs, au lendemain du match contre le CRB, a prévu la reprise pour aujourd’hui à partir de 10 heures au stade du 1er novembre. Les camardes de Belkalem auront donc 48 heures devant eux, pour bien préparer leur sortie de samedi prochain face au WAT.
Une rencontre couperet pour le coach Alain Geiger, désormais sur la sellette après la série de faux pas concédés par son équipe, ces dernières semaines en championnat, où les Jaune et Vert ont montré un visage pâle, poussant le président Hannachi à sortir de ses gonds, au début de la semaine dernière, en tenant un discours sévère envers son staff et ses joueurs. Apparemment, cela n’a pas eu d’effet, puisque l’équipe retombe à nouveau dans ses travers avec ce nul concédé avant-hier contre le CRB. Un nul qui n’a pas été digéré par les quelques inconditionnels du club qui ont fait le déplacement au stade, allant jusqu’à bombarder le terrain avec des projectiles, une manière pour eux de montrer leur courroux envers leur équipe qui n’arrive plus à séduire les foules. Pourtant, il y a à peine un mois, ce sont ces mêmes joueurs, à leur tête le même technicien, descendus aujourd’hui en flammes, qui ont charmé toute l’Algérie du football, en allant jusqu’en demi-finale de la prestigieuses Ligue des champions d’Afrique.
S’il est vrai que le championnat est encore long et que rien n’est encore perdu pour l’équipe kabyle, il faudrait toutefois trouver au plus vite une solution car, au rythme où vont les choses, la JSK ne risque pas de peser lourd face aux autres prétendants au sacre. Avec le mercato qui approche, la direction du club envisage de renforcer le groupe avec l’arrivée de deux nouveaux joueurs, comme l’avait indiqué Hannachi, lors de sa dernière conférence de presse. Mais le bras de fer enclenché entre le boss kabyle et le président de la FAF, et la dernière sortie de Hannachi, où il avait menacé de se retirer des affaires du club, ne sont pas faits pour ramener de la sérénité dans la maison du club le plus titré du pays. C’est pour dire que les choses se compliquent davantage du côté de la JSK où, non seulement les résultats techniques sont médiocres, la bataille des coulisses entre Hannachi et Raouraoua envenime encore plus la situation.
A. C.