L’humiliation!

Partager

Cette lourde défaite compromet sérieusement, pour ne pas dire réduit à néant, les chances des Verts d’aller à la CAN 2012.

Le onze algérien n’a finalement pas pu atteindre ce qu’il espérait, à savoir la victoire à Marrakech, malgré les grandes perturbations qu’a subi l’équipe du Maroc à la veille du rendez-vous. Avec notamment cette cascade d’absences et le coup de gueule de Taârabt qui a quitté l’équipe vendredi. Et pourtant l’entame du match a été plutôt équilibrée. Les algériens répondaient du tac au tac. Mais la réussite finira par choisir le camp marocain, à la 28’, avec cette ouverture du score en faveur de Benatia, embusqué au deuxième poteau et mal surveillé par Antar Yahia, en reprenant un corner prolongé par Chamakh. La réaction attendue des algériens ne viendra malheureusement pas et ce seront les marocains qui réussiront à corser la marque grâce au même duo Benatia – Chemakh et une autre maladrèsse de Antar qui n’a pu se saisir de cette belle passe en profondeur de l’attaquant d’Arsenal qui rendait son bien au battant d’Udinese. On jouait alors la 38’. Et c’est par ce score que les deux équipes se feront renvoyer aux vestiaires. Au retour, Benchikha n’avait d’autres choix que de jouer pleinement la carte offensive en incorporant Boudebouz et Matmour à la place de Yebda et Kadir. Mais ce ne fera aucunement les affaires des Verts. Bien au contraire ! Ils cèderont une troisième fois à la 61’ devant la furia de l’adversaire qui aggravera le score par l’intermédiaire de Hadji qui se retrouvera comme par enchantement seul dans l’axe devant M’bolhi qui n y pourra rien sur l’action. Puis une quatrième face à Saïdi qui se jouera comme il l’a voulu de Mostefa avant de planquer un petit pont à M’bolhi. L’humiliation ! Les Verts sombrent alors, laissant place à une équipe du Maroc qui terminera le match à sa guise, par des passes à dix devant la passivité d’une équipe algérienne visiblement trop petite…sur le terrain. Tout comme « le général » qui s’est révélé Djoundi devant Gerets.

S. Klari.

Partager