L’humiliation de trop

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La JSK a concédé avant-hier sa troisième défaite de suite depuis le début de la phase des poules de la coupe de la CAF devant la modeste équipe congolaise du DCM Pembe.

Au delà du fait que les Canaris laissent ainsi échapper une bonne occasion de revenir dans la course au dernier carré dans cette joute continentale, ce nouveau revers est perçu comme une humiliation de trop, non seulement pour les fans du club, mais aussi pour les sympathisants et autres observateurs avertis de la balle ronde. Avant-hier, les hommes de Saïb, qui ont confondu entre vitesse et précipitation, sont passés à côté de la plaque dans un match qui était largement à leur portée, face à un adversaire loin de constituer un foudre de guerre et qui n’a pas aussi fermé le jeu. Les Camarades de Ziad avaient dès lors des espaces pour faire la différence, mais hélas comme le dit le proverbe : «On ne peut donner que ce qu’on a». Les Kabyles se sont certes procurés des occasions, notamment en première mi-temps, mais les Hanifi, Boulemdaïs et autres Younes, ont fait preuve d’un manque de punch devant les buts adverses. Des ratages qu’ils payeront cash, puisque les Congolais parviennent à ouvrir la marque à la 35’ de jeu sur un penalty, obtenu suite à une faute de Nessakh, trop brouillant, sur un défenseur adverse. Un coup de pied transformé par Makela. Menés au score, les camarades de Remache ont essayé de revenir, mais c’était sans compter sur la défense congolaise qui a su préserver sans difficulté son maigre avantage jusqu’à la mi-temps. Au retour des vestiaires, les Jaune et Vert se sont montrés très entreprenants d’entrée, mais encore une fois, les nombreux essais des attaquants se sont soldés à blanc. Ce sont les Congolais qui aggraveront la marque à la 67’. Un doublé de Mekela qui s’est déjoué de Khellili et Ria, avant de tromper pour la seconde fois Asselah qui n’était pas aidé par ses coéquipiers, notamment Rial qui était à l’arrêt sur l’action. Un geste qui a été longuement commenté par les téléspectateurs et qui atteste d’un manque d’engagement, de surcroît du capitaine, censé donner l’exemple à ses autres camarades. Durant le reste de la partie, les Canaris ont certes exercé une domination, mais sans réussir à faire abdiquer l’équipe congolaise qui s’est créée tant d’occasions et qui aurait même pu corser la note à maintes fois. C’est dire que la victoire des Congolais est loin d’être usurpée, mais il faut dire que leur succès n’est pas dû à leur force, mais plutôt à la faiblesse de la JSK.

S. K.

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