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Coupe de la CAF Elle a concédé sa cinquième défaite de suite avant-hier : Quand la JSK refait son histoire à l’envers

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Les Canaris ont essuyé avant-hier leur cinquième défaite de suite en phase de poules de la coupe de la CAF.

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Une déroute historique qui entache le palmarès élogieux du club phare du Djurdjura qui détient six trophées continentaux (2 coupes des clubs Champions, 1 coupe des clubs vainqueur de coupes et 3 coupes de la CAF). Un palmarès qui a permis au club phare de la Kabylie de se faire une notoriété à l’échelle africain. Un statut qui faisait de lui un des géants du football continental et que la majorité des équipes, y compris les grosses cylindrées du continent noir, ne souhaitaient pas croiser sur leur chemin. Mais, avec ce nouveau revers d’avant-hier devant le MAS de Fès, les Jaune et Vert sont en train de refaire l’histoire du club le plus titré du pays à… l’envers ! En effet, la JSK qui collectionnait, par le passé des titres et des records et qui a marqué de son empreinte le football, tant sur le plan national que continental, est en train d’aligner des humiliations qui laissent perplexes les amoureux du club. Aligner cinq défaites de suite pour autant de matchs disputés, dont trois à domicile, restera la plus grande humiliation dans l’histoire du club le plus titré du pays. Une humiliation qui s’ajoute à celle subie en championnat national avec cette lourde défaite de sept buts à un devant le CRB. Une succession de débâcles qui n’est pas faite sans noircir le tableau de bord des sextuples champions d’Afrique, tant sur le plan national que continental, eux qui faisaient jadis trembler leurs adversaires. Avant-hier, les Canaris version 2011, qui espéraient engranger leurs premiers points dans cette phase de poules de la coupe de la CAF, sont passés au travers de leur objectif en s’inclinant à nouveau devant le MAS de Fès, ratant du coup une bonne occasion de sauver l’honneur. Les camarades de Mazari n’ont, à aucun moment de la partie, réussi à prendre le dessus sur leurs homologues marocains qui affichaient une meilleure condition physique. Les poulains de Karouf, qui ont tenté de résister en première période, ont encaissé un but au début de la deuxième mi-temps (55’), œuvre de Abourazouk. Menés, les Jaunes et Vert se sont montrés incapables de revenir à la marque. Ce sont les capés de Taoussi qui se procureront les meilleures occasions et qui auraient pu finir la partie avec un score plus lourd en leur faveur. C’est dire que la JSK est passée à coté de la plaque et qu’elle n’a pas été capable de sauver, un tant soit peu, l’image de marque qu’on lui connaissait dans cette compétition qu’elle risque de finir avec zéro point au compteur. En effet, les Canaris qui ont montré leurs limites, même à domicile, et qui se déplaceront mercredi prochain au Nigeria pour le compte de la 6e et dernière journée où ils auront à affronter, samedi prochain à 16h les Shunshine Stars, auront du mal à espérer accrocher leur adversaire qui jouera pour décrocher le second billet pour le dernier carré. Tout compte fait, la participation de la JSK version 2011 n’aura été qu’une chimère, bien plus, une honte que l’équipe traînera sur le dos tel un lourd fardeau. Qui aurait imaginé parmi les milliers de fans qui portent ce club dans leurs cœurs, étant le symbole du triomphe de la région, que les Canaris du Djurdjura sortiront, tête baissée, avec zéro points au compteur, d’une compétition africaine longtemps considérée comme une spécialité kabyle ? L’équipe actuelle l’a fait et aura certainement réussi à écrire son nom dans l’histoire de ce prestigieux club, comme le pense d’ailleurs les supporters qui étaient nombreux à commenter cette déroute, mais pas sur le livre d’or, bien au contraire, sur une page noir qui témoignera de l’ampleur de l’échec et de la catastrophe. Entre temps, il est plus que jamais urgent de laver l’affront, relever la tête et tenter d’effacer, au plus vite, cette sombre image, pour permettre à la JSK de retrouver la place qui sied à sa grandeur, celle d’appartenir au lot des équipes du premier pallier du continent africain.

À bon entendeur… !

S. K.

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