Akli Adrar annonce sa démission

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Les Crabes ont regagné le pays, avant-hier matin, après treize jours de stage bloqué passés à Aïn Draham, en Tunisie.

Un stage qui a été couronné par cinq matchs amicaux dont le dernier s’est joué mercredi matin contre l’ASAM et s’est soldé par une belle victoire des Crabes sur le score de 2 à 0. Ce match a été très bénéfique pour le coach et les joueurs qui se sont donnés à fond tout au long du stage en profitant au maximum du temps de jeu donné par le coach pour taper à l’œil de ce dernier et gagner certains points pour une éventuelle convocation lors du premier match du championnat de Ligue 2 Mobilis contre l’ASK, programmé pour le 24 août prochain à El-Khroub. Sur les cinq matchs joués en Tunisie, les Crabes ont gagné quatre respectivement contre l’équipe libyenne d’Ahly Benghazi (2 – 1), contre la formation tunisienne de l’ES Khmiriene Ain Drahem (D4) par 7 à 0, contre l’ASO Chlef (2 – 0) et l’ASAM (2 – 0) et ont perdu un seul match contre l’US Biskra (2 – 1).

Un bilan très positif même si ce sont que des matchs amicaux et les résultats importent peu. Le plus important dans ce stage bloqué est le volet cohésion qui s’est amélioré de jour en jour malgré le recrutement de pas moins de treize nouveaux joueurs, et le coach qui s’est étalé sur ce point a réussi son pari avec l’aide bien sûr des camarades de Bouledieb qui lui ont facilité la tâche en se concentrant sur le travail.

Sur un autre volet, la délégation béjaouie est arrivée à Béjaïa jeudi matin et les joueurs ont rejoint directement leurs familles pour y passer la fête de l’Aïd et la reprise est programmée pour mardi à 19h au stade de l’Unité maghrébine. Concernant la direction, le nouveau président Akli Adrar, sous l’effet sûrement de la colère, a déclaré qu’il démissionnera de son poste car il se sentait esseulé et personne ne l’a aidé dans son travail.

En plus de la charge du travail, le manque d’argent a favorisé cette réaction inattendue, surtout que les joueurs, dès leur retour, ont demandé leur dû. Cette décision de jeter l’éponge est une manière de faire du bruit après la déclaration du président du CSA de ne verser que 60% de la subvention au compte de la société et laisser les 40% pour la gestion des jeunes catégories, chose qui n’a pas plu au président Adrar, surtout que le club est dans le besoin, financièrement parlant.

Dans le camp des supporters, l’on espère que cette démission a été décidée sous l’effet de la colère et que dans les heures qui viennent, tout rentrera dans l’ordre et l’équipe retrouvera la sérénité souhaitée pour continuer le travail déjà commencé.

Z. H.

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