Cylia Ouikene et Louisa Abouriche se distinguent

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Cette compétition continentale, organisée à Tanger (Maroc), du 7 au 9 février dernier, a vu la participation d’une douzaine d’équipes nationales. Les deux athlètes de l’équipe nationale et de la JS Fréha, en l’occurrence Ouikene Cylia et Abouriche Louisa, se sont distinguées de fort belle manière, en offrant à l’Algérie deux médailles d’or et deux titres de champion d’Afrique des nations 2020. Cette compétition continentale, organisée à Tanger (Maroc), du 7 au 9 février dernier, a vu la participation d’une douzaine d’équipes nationales et pas des moindres, réputées pour leur maîtrise de la discipline.

Les équipes du Maroc (pays organisateur), Afrique du sud, Sénégal, Tunisie, Congo, Côte d’Ivoire, Mozambique et Nigeria ont en effet des athlètes puissants et de haut niveau. Mais les deux athlètes de la JS Fréha ont pu, et de fort belle manière, hisser haut l’emblème national dans le ciel Marocain. «J’ai joué deux combats, le premier contre une Nigériane que j’ai battue par un score large malgré son physique impressionnant. Et en finale, j’ai affronté une Marocaine qui avait l’avantage d’être portée par des milliers de supporters, mais j’ai réussi à la battre et gagner la médaille d’or et le titre de championne d’Afrique.

En écoutant l’hymne national et en voyant le drapeau Algérien monté dans le ciel, je n’ai pas pu empêcher mes larmes de couler». S’agissant de son palmarès, la joueuse dira : «J’ai été championne d’Afrique de zone à deux reprises, j’ai gagné aussi le titre de championne du monde arabe, j’ai été aussi 2 fois championne d’Algérie en plus de ce titre de championne d’Afrique des nations. Désormais, je vise le titre de championne du monde et de championne de Méditerranée à l’occasion des jeux méditerranéens de 2021 que notre pays organisera à Oran».

Pour sa part l’autre athlète de l’EN et de Fréha, Louisa Abouriche, qui a gagné le même titre et la même médaille, a souligné : «C’est juste le sentiment du devoir accompli et une fierté d’avoir honoré mon pays». Concernant son palmarès, l’athlète a déjà été championne d’Afrique zonal en janvier dernier et vice-championne d’Afrique zone 1 en 2019 et deux fois championne d’Algérie. À présent, elle dit vouloir faire le maximum pour gagner un titre mondial. S’agissant des moyens, Louisa et Cylia diront d’une même voix : «Nous demandons de l’aide pour aller le plus loin possible car pour le moment hormis le soutien de l’APC et de l’APW, nous payons tout de nos poches et de la caisse de notre association.

Nous remercions nos entraîneurs et nos familles pour l’accompagnement et l’encouragement». Chikhi Hacène, l’entraîneur des deux athlètes à la JS Fréha, qui n’est autre que le père de la championne Dihia Chikhi, confirme : «Ces deux athlètes peuvent faire beaucoup et sans doute plus que ce qui a été déjà fait car elles ont acquis plus d’expérience. Et avec plus d’effort, elles réussiront à dominer le karaté mondial. Toutefois, un minimum de moyens reste indispensable», a-t-il reconnu.

H. T.

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