Dans cet entretien, l’attaquant Mehdi Kadri revient sur le parcours négatif du MOB cette saison et évoque son avenir après sa relégation en Ligue 2.
La Dépêche de Kabylie : Près de deux semaines après la fin du championnat, comment analysez-vous le parcours du MOB ?
Mehdi Kadri : Notre parcours est négatif sur toute la ligne car le seul baromètre pour juger une équipe est le résultat sportif en fin de saison. On avait plusieurs chances et d’occasions pour redresser la barre et s’éloigner de la zone rouge mais on n’a pas su les saisir et profiter de ces aubaines. Un championnat se joue de la première à la dernière journée et celui qui assure à domicile et gagne ses matchs devant les concurrents directs sauvera sa peau de la relégation et jouera ses matchs sans pression.
D’après vous, quelles sont les causes de cet échec ?
Pour être clair, les causes sont multiples, à commencer par le mauvais recrutement à l’intersaison et lors du mercato hivernal malgré les moyens financiers dont dispose le club, l’instabilité dans le staff technique ainsi que les turbulences qu’a vécues la direction. En plus de tout ça, on a raté aussi plusieurs points à domicile qui ont été facilement à notre portée. Dommage qu’on ait rétrogradé après seulement une saison de notre accession bien méritée et une bonne première place décrochée haut la main.
Comment voyez-vous l’avenir du MOB ?
La balle est dans le camp des dirigeants qui doivent penser à la saison prochaine dès aujourd’hui. Il faut préparer la feuille de route et tracer les objectifs du club pour entamer la saison sous les meilleurs auspices. Une relégation au palier inferieur n’est pas la fin du monde et il suffit de réunir les conditions nécessaires pour retrouver la ligue 1 la saison prochaine. Un bon recrutement lors de l’intersaison avec un renforcement de qualité et une bonne préparation motiveront encore plus le groupe et la famille mobiste pour réussir une bonne saison et jouer à fond l’accession. Le niveau de notre football qui se rapproche entre les deux paliers doit encourager les dirigeants à jouer la carte de l’accession, un objectif qui reste à la portée des Béjaouis si tous les efforts sont conjugués.
Propos recueillis par Z. H.