La ligue de Bouira dans la tourmente

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Depuis la démission de son président, Derradj Kaci, en début de saison, la Ligue de Bouira de Taekwondo est entrée dans une phase de vide, privant les athlètes des clubs qui lui sont affiliés de pratiquer leur sport favori. Cette situation a obligé l’un des clubs locaux les plus sérieux et actifs, à savoir l’Amel Toghza, à s’engager avec la Ligue de Béjaïa.

La tenue d’une AG élective en février dernier n’a pas abouti, bien qu’il y avait deux candidats au poste de président, en l’occurrence Recham Rédha et Bouguerch Fateh. L’AGE fut un échec en raison du recours introduit par le représentant de la DJS. Une décision vivement décriée par des responsables de clubs présents, considérant que le candidat Recham Redha, qui «bénéficierait» du soutien de la DJS, n’a pas le droit de prétendre au poste de président de la Ligue de wilaya de taekwondo, étant donné qu’il y avait «démission collective du bureau de la Ligue, y compris le SG».

La Fédération algérienne de Taekwondo aurait saisi le MJS concernant la commission de recours jugée «obsolète». Un président de club de Taekwondo estime qu’il y a «des gens qui veulent à tout prix casser non seulement le taekwondo mais tout le sport au niveau local. Il s’agit de soi-disant responsables qui, au lieu d’accompagner les bonnes volontés, jouent à la surenchère et à la division pour solder leurs comptes». Aujourd’hui, c’est toute la discipline qui est à l’arrêt. Une intervention de la Fédération et le MJS est vivement attendue afin de relancer cette discipline, qui a enfanté des champions, à l’instar de Soualah Yanis et Oussadi Nihad.

M. A.

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