«L’accession est toujours jouable»

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Le coach du FC Betrouna, Rachid Boudehane, croit en la belle étoile de son équipe qu’il estime capable de surprendre tout le monde, au finish, à la condition, admet-il, de continuer sur sa série de victoires.

La Dépêche de Kabylie: Vous avez réussi à arracher une autre victoire, cette fois-ci en déplacement face à l’OC Makouda. Un commentaire?

Rachid Boudehane: C’est une victoire méritée. Je tire d’ailleurs chapeau à mes joueurs qui étaient des hommes sur le terrain, malgré l’impraticabilité de la pelouse. Ils ont su se transcender, en s’imposant sur le score de 3 à 1.

Une victoire qui permet à l’équipe de relancer ses chances dans la course à l’accession en division Honneur…

C’est vrai, ce succès nous relance dans la course au titre. Désormais, tout est possible. Le football n’est pas une science exacte et tout peut arriver d’ici la fin de saison. Mais il faut savoir garder les pieds sur terre et ne pas s’enflammer, tout en continuant à enchaîner d’autres victoires. Tout est possible, nous croiront dur comme fer en nos capacités d’accéder tant que nos chances resteront intactes.

Le week-end prochain vous affronterez le leader, l’US Tala Athmane. Ce ne sera pas facile, n’est-ce pas?

Tous les matchs sont difficiles, même face à des adversaires de niveau faible. Il faut se préparer en conséquence et prendre tous les adversaires au sérieux, car on veut poursuivre notre ascension au classement. On suit de près le peloton de tête. Le match contre le leader du groupe, l’US Tala Athmane, sera décisif pour la course à l’accession. Si on parvient à gagner le week-end prochain, on pourra espérer accéder en division Honneur. En cas de faux pas, nos chances deviendront minimes, voire infimes.

Croyez-vous à une accession ?

On gère match par match et on avance doucement mais sûrement. Si on enchaîne d’autres victoires, on pourra créer la surprise. Je ne mets pas la pression sur les joueurs, je leur demande seulement d’appliquer mes consignes sur le terrain et les victoires viendront seules. Il faut être soudés, solides et solidaires sur le terrain pour s’imposer. Je crois en notre belle étoile et j’espère que la chance nous sourira d’ici la fin de la saison. Sinon, ce ne sera pas la fin du monde. On tentera le coup et puis, on verra.

Entretien réalisé par Massi Boufatis.

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