A Béjaïa, il existe une centaine d’entraîneurs de toutes catégories et de tous niveaux (FAF, CAF 1, 2 et 3), dont la majorité n’exerce pas. Les quelques rares coachs en fonction drivent des clubs évoluant dans les paliers inférieurs, des divisions pré-honneur à la Régionale 1.
Pour les clubs évoluant dans les championnats d’en dessus, de l’Inter-régions jusqu’à la Ligue 1, leurs dirigeants recrutent généralement des entraîneurs et des adjoints d’en dehors de la wilaya. C’est à partir de ce constat qu’une association des entraîneurs de football de la wilaya de Béjaïa est dernièrement née.
En effet, des entraîneurs se sont réunis lors d’une AG élective, le 5 septembre 2018, pour la création de cette association. Parmi les membres fondateurs, figurent Tebri Abdelkader, Yakouben Farid, Haouchet Djebar, Adjlia Smaïl, Mamas Farouk, Mebarki Chouki, Benyahia Hamza, Amirouche Layachi, Abdiche Yacine, Messaoudi Mohamed, Athmani Hanafi, Bouhadji Mustapha, Bettouche Hicham, Moullaoui Djamel et Azzi Lyazid.
Le bureau de gestion de ladite association, qui a obtenu son agrément le 19 janvier dernier, est composé de Yakouben Farid, président, Messaoudi Mohamed, vice-président, Tebri Abdelkader, secrétaire général, Bettouche Hicham, trésorier, et Yacine Abdiche, membre.
Celle-ci vise essentiellement l’échange d’expérience entre les entraîneurs de la wilaya de Béjaïa et ambitionne à organiser et à participer à différents colloques nationaux et internationaux, tournois et matchs-galas ainsi qu’à former les joueurs.
Dans son programme, l’AEFB, qui s’est également assigné l’objectif d’être à l’écoute des entraîneurs et les aider en cas de besoin, compte déjà organiser des séminaires au niveau local, national et international. Elle prévoit également d’élaborer une charte sur la vie professionnelle des entraîneurs.
«Nous avons constaté qu’il n’y a aucun entraîneur local de la wilaya de Béjaïa exerçant dans les clubs de d’Inter-régions à la Ligue 1. Nous avons dès lors pensé à la création d’une association qui sera à l’écoute des entraîneurs locaux (wilaya de Béjaïa), pour chercher, ensemble, à déceler les failles». C’est ce qu’a déclaré président Yakouben dans l’après-midi d’avant-hier .
Rahib Medhouche