«L’APC nous ignore depuis six ans»

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Le président de l’US Béni Douala, Dahmane Azem, qui a succédé à Madjid Hamdad à la tête du club, tire la sonnette d’alarme, avertissant sur l’avenir du club qu’il qualifie d’«incertain», ne pouvant continuer à fonctionner «sans la moindre subvention de l’APC» et avec les subventions «dérisoires» de la DJS et de l’APW.

«Les feux sont au rouge et les caisses sont vides, à deux semaines du début de la saison sportive 2019-2020. Ce n’est pas normal que l’APC de Béni Douala ne nous ait accordé aucun sou depuis déjà 6 ans. L’US Béni Douala représente la région d’Ath Douala je pense et pas une autre commune et c’est la fierté de cette région. Comment se fait-il que les P/APC qui se sont succédé à la tête de notre commune n’ont daigné accorder aucune subvention au club, alors que d’autres clubs de la wilaya perçoivent des subventions consistantes ? C’est à ne rien comprendre à cette situation qui dure depuis des années», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Même les subventions de la DJS et de l’APW sont infimes, contrairement aux clubs de la division nationale amateur des autres wilayas qui touchent des subventions qui dépassent le milliard. L’USBD ne touche qu’une subvention de 120 à 130 millions de la DJS et une autre de 300 à 400 millions de l’APW. Que peut-on faire avec à peine 500 millions durant toute une saison, alors que charges du club sont innombrables».

Dahmane Azem dit s’inquiéter pour l’avenir du club à très court terme : «L’US Béni Douala risque la disparition d’ici l’année prochaine, si les autorités locales ne lui accordent pas plus d’intérêt. Le club est appelé à devenir professionnel s’il accède en ligue 2. Je lance un appel désespéré au P/APW, à la DJS et au P/APC de Béni Douala, car nous ne pouvons continuer longtemps ainsi. Il y a beaucoup de charges et les calculs sont faciles à faire. La subvention accordée peut être consommée en deux déplacements au sud du pays, face à Touggourt et Béni Thour, sans oublier un autre déplacement à Ouessara. Il nous faut vraiment de l’aide, de la part de tout le monde. C’est un appel de détresse que je lance en direction de tous les responsables locaux».

Propos recueillis par M. B.

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