Les Crabes ne décolèrent pas

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Les joueurs du MO Béjaïa devaient reprendre le chemin des entraînements, hier après-midi, pour préparer le match contre le CSC programmé dimanche prochain au stade Chahid Hamlaoui de Constantine. Ce match comptant pour la 19e journée de Ligue 1 Mobilis intervient dans une situation très délicate pour les Crabes qui cumulent des faux-pas et qui s’enfoncent encore de jour en jour dans le bas du tableau en devenant le premier non reléguable avec un seul point d’avance sur l’USMBA.

Un climat de tension règne chez les supporters ces jours-ci et ces derniers ne veulent pas rester à l’écart car ils envisagent de se rendre au stade lors de la reprise pour afficher leur mécontentement et demander directement le départ de l’entraîneur Madoui et son staff qui, d’après certains supporters, n’a rien apporté depuis sa venue à la barre technique des Vert et Noir en remplacement du Français Alain Michel.

Du côté des joueurs, tout le monde est concerné par le prochain match face au CSC, y compris l’attaquant Amokrane qui revient d’une blessure, alors que la situation de Bouledieb, qui est accusé par certains dirigeants la veille de la rencontre du MCO d’avoir levé le pied dans un précédant match, reste complexe.

Madoui s’explique avec la direction

La direction du MOB compte se réunir avec les joueurs cette semaine pour les assurer sur leur argent, sachant que certains joueurs ne sont pas payés depuis quatre mois, et afin de les motiver et leur remonter le moral après cette difficile situation que passe le club béjaoui dont la survie en Ligue 1 Mobilis dépend de la mobilisation de toute la famille mobiste. La réunion d’avant-hier soir, qui a réuni les dirigeants du MOB avec le staff technique, n’a rien donné et aucune décision n’a été prise concernant le sort du coach Madoui.

Les responsables du MOB ne sont pas allés au bout de leurs idées de limoger ou de pousser à la démission l’entraîneur, et ils se sont contentés de discuter de la situation actuelle du club et les solutions à porter pour sortir de cette crise qui a trop duré.

L’ex-entraîneur de l’ESS a profité de cette occasion pour dire que «la situation n’est pas aussi grave et que le maintien peut être assuré avec la conjugaison de tous les efforts». D’après une source proche des affaires du club, le contrat de 30 mois de Madoui et son salaire mensuel de 330 millions sont les raisons qui bloquent les dirigeants à le limoger, car les conséquences financières seront néfastes pour le club qui doit payer plus de 10 milliards de centimes de dommages et intérêts.

Z. H.

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