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HANDBALL - Idriss Hassaoui, président de la JS Aouzellaguen : «Nos moyens sont dérisoires»

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Le président de la JS Aouzellaguen, Idriss Hassaoui, parle de la situation de son équipe et de son parcours en championnat Excellence de handball dames.

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La Dépêche de Kabylie : Quel bilan technique faites-vous du parcours de votre équipe durant la phase aller ?

Idriss Hassaoui : Sincèrement, je le trouve très satisfaisant sur tous les plans. Avoir assuré déjà sept points en huit rencontres reste un grand pas de fait pour le maintien. Je tiens vraiment à saluer et à rendre hommage à mes athlètes et au staff technique pour les efforts fournis et cette joie rapportée à toute une région. D’ailleurs, on a débuté le championnat avec nos voisins et frères de l’US Akbou avec zéro entraînement, et cela pour des raisons purement financières. Mais grâce au travail technique et psychologique de M. Djerroud et le sacrifice de tout le monde, l’équipe a repris le chemin des victoires directement après cela. Notre équipe a été entreprenante et présente. Bien que nous ayons enregistré le départ de cinq titulaires indiscutables, nous avons réussi quand même à maintenir la cadence et être toujours une équipe qui force le respect des autres clubs.

Parlez-nous des moyens financiers dont dispose le club ?

Il faut d’abord savoir que la commune d’Awzellaguen n’est pas une commune riche par rapport aux autres communes dont sont issues les autres équipes, soit des chefs-lieux des wilayas sauf nous, Akbou et Bachdjarah, d’où leurs subventions qui sont multipliées par dix, contrairement à la nôtre. Je pense que seules les deux équipes d’Akbou et de Saida jouent avec leurs propres joueuses, contrairement aux autres. Durant toute l’année 2018, notre club n’avait reçu que 85 millions de centimes, et c’était de la part de notre fidèle partenaire «IFRI Sarl Ibrahim et fils», qui a pris en charge la dette des joueuses séniors actuellement.

Qu’en est-il des pouvoirs publics ?

La DJS nous a octroyé 100 millions de centimes qui ne sont pas encore dans nos comptes, alors que l’APW de Béjaïa ne nous a rien accordés. Pourquoi ? On ne le sait pas. Malgré cela, l’équipe est toujours debout, et ce grâce aux sacrifices de ses dirigeants et la compréhension de ceux qui travaillent avec nous, à l’image des transporteurs Bouguenoune, Saidi et Zouaoui. On est asphyxiés financièrement et je lance un SOS aux opérateurs de la région afin de nous venir en aide, à qui on a adressé des demandes de sponsoring dans se sens et qui sont connus pour leur soutien très actif au sport.

Un mot pour terminer…

Je tiens à porter à la connaissance de la famille sportive que les résultats sportifs de la JSA ne sont pas venus par hasard mais par du travail, les sacrifices et la passion de chacun de ses membres.

Entretien réalisé par Rahib Medhouche

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