«Nous n’allons pas nous taire»

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«Je suis écœuré et surpris en même temps. Je présume qu’avant de décider quoi que se soit, la ligue devait nous convoquer pour écouter et voir notre version des faits, malheureusement je constate qu’on a agi dans la précipitation en prenant de sévères sanctions contre le club. J’admets qu’il y avait des erreurs qui ont été commises lors de la rencontre face au DRB Kadiria mais, il faut aussi regarder l’autre côté des choses, il y avait failles de toutes parts, il y avait des gens qui n’avaient rien à faire dans la main courante…

Il y a plusieurs présidents de clubs, qui étaient présents dans les tribunes, qui peuvent apporter leurs témoignages. Plusieurs dirigeants du club ainsi que des policiers arrivés en renfort et moi-même sommes intervenus en fin de partie pour protéger les arbitres. Ça frappait de partout, on a même reçu plusieurs coups. Je me demande comment l’arbitre a identifié les six joueurs agresseurs alors qu’il y avait une mêlée totale…

Je considère que suspendre un jeune joueur de deux années, c’est briser sa carrière de footballeur. Au nom du club, la JS Bouaklane et au nom des citoyens, je dénonce cette violence. Notre équipe est bien connue pour son fair-play puisque nous avons déjà obtenu le titre de l’équipe fair-play. Nous n’allons pas nous taire, nous allons faire valoir nos droits, quitte à toucher les hautes instances du football».

M. A.

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