«On aurait pu faire mieux»

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Dans cet entretien, le gardien de but de la JSMB, Nafaa Alloui, revient sur le bilan de la saison écoulée, marquée notamment par une finale de la Coupe perdue face au CRB.

La Dépêche de Kabylie : Avec du recul, comment analysez-vous le parcours de votre équipe ?

Nafaa Alloui : Je crois que notre bilan est globalement positif, dès lors qu’on a atteint notre objectif de maintien qu’on s’était fixé en début de saison. Mais on aurait pu faire mieux si on n’avait pas été freinés dans notre élan par la mauvaise programmation qui nous a beaucoup pénalisés. La poisse nous a poursuivis même en coupe d’Algérie, puisque là aussi la programmation de la finale a fait les affaires du CRB.

Vous n’avez donc pas encore digéré cette défaite face au CRB…

Et comment ! C’est la manière qui nous a tous fait mal. On était tout proches de remporter le trophée avec le but que nous avons inscrit à un moment crucial de la partie. Et après nous avoir roulés dans la farine avec cette histoire de programmation, voilà que l’arbitre s’est mis à diriger les débats à sa guise et au mépris de la loi. Et puis, nos déboires et ceux de nos supporters ont débuté bien avant le match en question. On laisse tous ces gens-là à leur conscience. Désormais, il faut se tourner vers l’avenir et songer à réaliser un meilleur parcours dès la saison prochaine.

D’autres clubs vous ont-ils contacté ?

Oui, en effet, plusieurs formations des deux ligues m’ont sollicité. Mais pour l’heure, je n’y pense pas vraiment. Je suis encore lié avec mon club actuel pour une autre saison. Ceci dit, et pour être honnête avec vous, je suis de ceux qui privilégient la stabilité. Autrement dit, j’aimerais bien que tout le groupe reste pour poursuivre tout le travail qui a été entamé avec le staff technique. Nous possédons un bon groupe, capable de donner beaucoup de joie aux supporters. Néanmoins, il faudra réunir les conditions nécessaires pour la concrétisation des objectifs. Sans ça, ce serait se mentir à soi-même et aux supporters.

Propos recueillis par B Ouari.

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