«On n’a plus droit à l’erreur»

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Dans cet entretien, le jeune portier du Mouloudia de Bouira (MBB), Samy Aït Ali, parle de ses débuts avec l’USM Blida, sa venue au MB Bouira et des chances de maintien du club en inter-régions.

La Dépêche de Kabylie : Qui est Samy Aït Ali ?

Samy Aït Ali : J’ai 22 ans, j’ai commencé ma carrière de footballeur (gardien de but) avec l’USM Blida en minimes. Par la suite, j’ai rejoint l’académie de la sélection nationale où j’y suis resté pendant trois saisons (2010 – 2013), puis aux cadets de la JS Kabylie (2013 – 2014), pour retrouver de nouveau l’USMB séniors en tant que troisième gardien de but (2017 – 2018). Cette saison, je suis au MB Bouira.

Comment avez-vous atterri au MBB ?

C’est le manager général du club de Bouira qui m’avait contacté, en plus cela m’arrangeait bien compte tenu que mon père travaille dans la région. En plus, l’objectif du club, qui est de jouer l’accession, m’intéressait bien. Un bon challenge pour moi.

Comment avez-vous trouvé l’ambiance ?

Sincèrement, impeccable. J’ai découvert un bon groupe qui m’a facilité la tâche pour m’intégrer. C’est tout le monde qui est motivé et prêt pour relever le défit pour disputer la carte de l’accession. Malheureusement cela n’a pas duré. Il a suffi de deux faux bonds à domicile pour que le doute s’installe. Du coup, c’est l’objectif qui s’éloigne au profit des autres équipes. Il y a aussi cette instabilité à la barre technique, ainsi que le manque de moyens qui ont démotivé plus d’un, au point où certains joueurs ont préféré quitter le club.

Comme à l’USM Blida, vous débutez comme troisième gardien de but.La concurrence ne vous fait pas peur ?

À vrai dire, la concurrence ne me fait pas peur, mais me motive pour travailler davantage. Sans me venter, j’ai confiance en mes compétences de gardien de but. Au début, on a été trois gardiens à se relayer dans la cage à vouloir gagner la confiance du coach, qui nous faisait jouer à tour de rôle, chacun avait sa chance pour s’imposer. Mais voilà depuis la suspension de Haboul, on est seulement à deux, moi et Ouamrane avec qui j’entretiens une excellente relation. C’est plus qu’un coéquipier pour moi. On s’entraide et s’entraîne ensemble dans une ambiance bon enfant.

Avec des résultats instables, le Mouloudia n’est toujours pas à l’abri du purgatoire ?

Pas tout à fait, nous avons commencé la phase retour avec une défaite à domicile, mais vite oubliée, puisque immédiatement on s’est rachetés face à Hassi Messaoud, chez lui, avant de battre la JS Azazga chez nous. Désormais, nous sommes conscients de ce qui nous attend et on n’a plus droit à l’erreur. Il faut maintenir cette dynamique pour éviter de sombrer dans le doute.

Quels sont vos projets ?

C’est très tôt pour en parler. Pour le moment, je suis au Mouloudia, je ferai le maximum pour donner le meilleur de moi même et terminer la saison en beauté, le reste on verra après.

Entretien réalisépar M’hena A

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