Le président du club de handball, l’Association Sportive Imcissen (M’Cisna), Faouzi Kebbi, parle dans cet entretien de la situation de son club et de ses objectifs.
La Dépêche de Kabylie : Présentez-nous l’ASI en quelques mots ?
Faouzi Kebbi : L’ASI a été créée en 2012 par un groupe de jeunes de la commune de M’Cisna. Nous avons dès lors créé une section de handball ainsi qu’une section école de football en 2013, mais les obstacles financiers et le manque d’infrastructures ont fait que notre projet était tombé à l’eau en ce temps-là. Il a fallu attendre deux ans après, soit en 2015, pour réengager la section de handball avec six catégories, dont quatre chez la gent féminine et deux chez les garçons.
Quel est votre objectif pour la saison ?
Sans détours, je dirais que notre objectif c’est d’aller le plus loin possible dans la coupe d’Algérie chez la catégorie U16 et au niveau de wilaya bien sûr, on vise le championnat et la coupe de wilaya. Nous pensons que nous avons les moyens de notre politique et on fera tout pour atteindre nos objectifs. Concernant les catégories existantes, nous avons actuellement engagé une section filles avec quatre catégories, à savoir poussine, benjamine, minime et cadette, et nous sommes engagés dans le championnat et coupe de wilaya de Béjaïa, en coupe d’Algérie et challenge national.
Que pensez-vous du niveau du handball dans le palier où vous évoluez ?
Si on parle des résultats par rapport à l’année sportive précédente, je dirais que nos voisins de l’ES Seddouk et la JS Timezrit, qui sont sacrés champion d’Algérie en coupe respectivement en catégorie U16 et U18, sont une référence pour les autres clubs. Ajouter à cela, l’évolution de plusieurs clubs dans le palier de l’Excellence est la preuve du niveau élevé du handball dans la wilaya de Béjaïa.
Comment fonctionne votre club à l’heure actuelle sur le plan financier ?
Si les autres clubs souffrent seulement du manque de moyens financiers, notre équipe souffre doublement du manque de moyens financiers ainsi que de manque d’infrastructures. Actuellement, notre association traverse une crise financière aiguë et fonctionne grâce aux cotisations des membres ainsi que quelques dons de certaines âmes charitables que je remercie infiniment à l’occasion. De l’autre côté, le manque d’infrastructures reste un handicape majeur pour l’évolution des athlètes. Nous disposons d’une seule petite salle qui n’est pas commode, c’est-à-dire qui ne répond même pas aux normes de l’homologation. Cet état de fait nous pousse à recevoir nos adversaires dans un terrain maticos tout dégradé. C’est pour vous dire que nous attendons toujours l’aménagement du terrain matico et l’extension de la salle que les autorités locales nous avaient promis.
Entretien réalisé par Rahib Medhouche