« Seul le travail paye »

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Élu nouveau président du SRB Tazmalt, Zahir Attia parle dans cet entretien de la mission qui l’attend et des objectifs du club pour la nouvelle saison.

La Dépêche de Kabylie : Vous avez été élu président du SRBT, lors de l’AG de mercredi passé. Vos impressions ?

Zahir Attia : J’ai été sollicité par des amoureux du club et après une longue réflexion et une concertation avec les autorités locales et les dirigeants du SRB Tasmalt, j’ai accepté.

Quand j’ai appris que certaines personnes aimeraient l’enterrer, ce qui m’a fait mal au cœur, j’ai pris la décision de lui donner un coup de pouce et mettre à sa contribution mon expérience.

Avec le SRBT, j’aurais néanmoins la possibilité de réaliser le projet que je devais concrétiser avec le MOB. Un projet qui, malheureusement, n’a pu voir le jour à cause d’une guerre de chefs.

Ceux qui vous connaissent disent de vous que vous êtes un homme des grands défis…

Oui, je suis un homme des grands défis. Et à ceux qui pensaient que j’étais venu au MO Béjaïa pour mes propres intérêts, encore une fois, je leur dis que j’ai récupéré un club qui risque de disparaître pour relever le défi de le remettre sur les rails.

En tout cas, on fera tout pour lui offrir les moyens qu’il faut afin qu’il revienne au devant de la scène. Ce sera aussi une façon de répondre à mes détracteurs.

Je suis venu secourir un club actuellement SDF, où il n’y a vraiment rien, même pas une tenue.

Avec ce club à l’agonie, votre mission ne sera pas facile…

C’est vrai, le SRB Tazmalt vit la pire période de son existence, mais avec les bonnes volontés et notre jeunesse, on va le remettre à la place qui lui sied et pourquoi ne pas lui donner une autre dimension.

Seul le travail paye. Certes, ce ne sera pas facile, mais en va essayer de faire le maximum pour atteindre nos objectifs.

Vous étiez aussi convoité par d’autres clubs, mais votre préférence est allée au SRB…

Je ne vous cache pas j’ai discuté avec au moins six responsables de clubs d’Alger, Bouira et de l’Ouest algérien mais finalement, j’ai opté pour celui de Tazmalt.

Il faut dire que ma famille m’a aussi poussée à prendre cette décision pour m’occuper de ce club cher aux enfants et à ma région.

Vous êtes optimiste ?

Tout à fait, car les grands clubs ne meurent jamais et le SRBT en est un. Je suis là pour redorer son blason et lui permettre de passer à la vitesse supérieure.

Je ne lésinerai pas sur les efforts pour mener à bien ma mission.

On vous laisse le soin de conclure…

Je tiens à remercier tous ceux qui ont travaillé au club durant toutes ces années. Certains ont pu avancer et d’autres n’ont pas fait grand-chose. En tout cas, le SRBT a été traîné dans la boue.

A moi aussi, on avait créé des problèmes, au MOB, alors que j’avais apporté un plus à ce club qui m’est cher.

Pour revenir au club de Tazmalt, avec l’aide de tous, il pourra un jour jouer dans les paliers supérieurs.

Cela me permettra de réaliser mon projet, mais aussi de répondre à mes détracteurs. Je tiens aussi à signaler que je vais m’occuper des jeunes et de leur formation, tout en souhaitant que l’avenir nous apporte que du bonheur.

Pour terminer, je fais appel à toute personne de bonne volonté et aux investisseurs afin de nous aider dans notre projet. Un grand merci à votre journal.

Entretien réalisé par Rahib Medhouche

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