L’entraîneur Akli Tazekrit a quitté le DC Boghni avec lequel, il a brillamment réussi deux accessions successives (Honneur de wilaya et Régionale 2) pour revenir au bercail et s’occuper de l’ES Draâ El-Mizan. Un club pensionnaire de la Régionale 3 depuis deux saisons. Ce sera en compagnie de Makhlouf Hamdadache, ancien entraîneur de l’Etoile de Draâ El-Mizan reléguée au palier inférieur (Pré-honneur de wilaya). Le choix des dirigeants du CSA/ ESDEM pour ce duo d’entraîneurs est judicieux d’autant plus qu’ils connaissent bien la maison. D’ailleurs, on attend d’eux qu’ils hissent le club vers le haut. «Si on les laisse travailler, ils vont aller loin.
Tout d’abord, ils aiment le club, ensuite ils ont de l’expérience. Sur le plan de l’effectif, c’est une équipe de jeunes pétrie de bonnes qualités. Il faut se rappeler que lors de la saison dernière, ils ont réussi à se placer au milieu du tableau (5e place), alors qu’à la phase aller, ils figuraient dans le dernier trio de relégables», a déclaré un fervent supporter du club, rencontré au stade Chahid Mohamed Boumaghar, où les deux entraîneurs et leurs poulains étaient à l’œuvre.
Pour leur part, les amoureux de la balle ronde à Draâ El-Mizan souhaitent que leur club redore son blason, comme c’était le cas à l’époque quand il damnait le pion à des adversaires plus coriaces et plus expérimentés, notamment durant les années 1980. Mais ce ne sera guère facile, car il faut que les moyens suivent aussi. «Nous appelons tous ceux qui aiment l’Espérance, notamment les entrepreneurs de la région, à mettre la main à la poche afin de l’aider, car ce ne sont pas avec les quelques millions de centimes de subvention qu’elle jouera l’accession à la Régionale 1.
Il est à signaler que les équipes de ce groupe ont plus de moyens que nous», affirme un dirigeant qui appelle ses pairs à être présents à toutes les séances d’entraînement afin de motiver les joueurs et combattre l’absentéisme. Avant le début du Championnat, le duo Tazekrit – Hamdadache doit peaufiner sa préparation, en traçant son programme et en multipliant les matches amicaux, afin que les joueurs, après plus de quatre mois de repos, aient quelques rencontres dans les jambes.
Amar Ouramdane