Surcharge, vétusté…

Partager

Le secteur de l’éducation dans la commune de Chorfa connaît des fortunes diverses. L’état structurel des 16 établissements scolaires, tous paliers confondus, n’est pas reluisant, car plusieurs écoles, construites durant l’ère coloniale, présentent aujourd’hui un aspect vétuste et suranné. Le délabrement de ces équipements publics saut aux yeux, tant l’entretien se fait rare. C’est l’exemple de l’école primaire Khelal Slimane, sise au village de Toughza. Un établissement aux prises avec une décrépitude qui dure depuis des années. Ce n’est pas le cas, en revanche, pour le CEM de cette bourgade qui a ouvert ses portes en 2011 et qui se trouve dans un bon état.

C’est dire que les établissements scolaires au niveau de cette commune rurale se trouvent dans des situations variables concernant leur état. Concernant le lycée Aliane Hamimi, situé au chef-lieu communal, il se trouve en proie à l’usure et à la déliquescence. Les murs porteurs, comme constaté in situ, présentent des fissures et des lambeaux du crépi s’effritent. La peinture, quant à elle, est carrément «fanée». Ce n’est malheureusement pas le seul problème que connaît cet établissement scolaire du troisième cycle, puisqu’il y a aussi la surcharge des classes.

Ce lycée compte, selon nos sources, un peu plus de 700 élèves, d’où le problème de sureffectif. Les lycéens, comme leurs parents, souhaitent l’inscription d’un nouveau lycée pour désengorger celui existant, étant donné que la commune connaît une croissance démographique qui va crescendo. Pour sa part, le transport scolaire pose un sérieux problème aux élèves, notamment ceux qui habitent loin de leurs établissements scolaires, comme ceux d’Aheriadh, à proximité de l’oued Sahel, ou de Bourar, près du village Toughza.

Y. S.

Partager