Toujours pas de participation au concours Rabah Aïssat

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Cette année encore, aucun village de la commune d’Aïn El Hammam ne participera au concours «Rabah Aïssat» du village le plus propre de la wilaya. Et ce n’est pas la volonté des habitants qui fait défaut. Plusieurs villages émettent régulièrement le vœu de s’inscrire au concours pour mettre en avant toutes leurs réalisations, tels Aourir, Ighil Boghni, Tillilit et d’autres dont les populations ne cessent d’œuvrer à améliorer leur cadre de vie. Mais jusqu’à aujourd’hui, aucun village de la commune d’Aïn El Hammam n’a participé à ce concours, créé il y a bientôt une décennie.

L’idée de concourir a germé, plusieurs fois, chez différents comités de villages, mais les plus audacieux ont vite fait machine arrière devant les conditions imposées aux participants. Les moyens financiers nécessaires pour entreprendre des travaux importants finissent par dissuader les plus courageux. «La barre est placée trop haut pour nous. Avec les cotisations des citoyens, nous ne pourrons jamais rassembler la somme nécessaire pour mettre les structures du village au niveau requis», nous confie un président de comité d’un village dont la propreté des rues, le décor sur les murs et l’aménagement de la placette, entre autres, n’ont pourtant rien à envier aux lauréats du concours.

Les aides de l’APC se limitent aux PCD dont la cagnotte se rétrécit chaque année comme une peau de chagrin. Elles se limitent à un projet par an. Parfois, il faut cumuler les aides de deux années consécutives pour réaliser un mur de soutènement, comme c’est le cas à Tillilit, a-t-on indiqué. Et toutes ces difficultés ne seraient pas étrangères à la chute du nombre de participants cette année, celui-ci ayant baissé de 101 à 57. Notons que certains villages distingués il y a quelques années, commencent eux aussi à marquer le pas. Les abords de l’agglomération si propres lors du passage de la commission d’évaluation sont maintenant jonchés de gravats, et autres ordures. La motivation semble émoussée au fur des années. C’est comme si après avoir atteint l’apogée, certains éprouvent beaucoup de difficultés à y rester. C’est en effet le plus dur à faire. La route «d’Alger» dans le noir Si la plupart des quartiers de la ville d’Aïn El Hammam sont dotés de poteaux d’éclairage public, il subsiste en revanche, certains tronçons qui demeurent dans le noir. Les lampes grillées ne se comptent plus à certains endroits.

La rue dite «d’Alger», menant du carrefour des horloges au monument n’est toujours pas complètement éclairée. Le tronçon qui longe la maison de jeunes n’est même pas encore doté de poteaux. Cette rue pourtant très fréquentée demeure dans le noir dès la nuit tombée, à la grande désolation des riverains qui ne cachent pas leur inquiétude et leur crainte d’agression de chiens errants et d’individus qui s’adonnent à des beuveries dès le coucher du soleil.

La ville dans sa grande majorité est dotée d’éclairage public, particulièrement les ruelles du centre, mais ce sont surtout les quartiers en retrait qui en manquent, certains pour insuffisance de candélabres, d’autres à cause de la faiblesse de la puissance des lampes utilisées. Les citoyens dénoncent un manque d’entretien des appareils. Les hublots sont si encrassés et pleins de moustiques qu’ils ne dégagent qu’une faible lumière blafarde, peut-on constater. Certains tronçons nécessitent carrément une extension des installations, alors qu’ailleurs, les usagers déplorent le fait que les réverbères ne sont allumés que très tard dans la nuit et demeurent allumés toute la journée, une situation qui déchaîne les passions sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, il faut signaler qu’en matière de dysfonctionnements, les horloges du carrefour d’Aït Yahia ne donnent plus l’heure depuis longtemps et les feux tricolores ne fonctionnent plus depuis plusieurs mois.

A. O. T.

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