Un projet d’un centre financier intercommunal et deux logements d’astreinte pour les communes de Draâ El-Mizan et Tizi-Gheniff a été retenu. En effet, après une pétition et un courrier envoyés, l’été dernier, au wali de Tizi-Ouzou et au ministère des Finances par les usagers de ces deux institutions, une consultation a été lancée justement pour la réalisation de l’étude et le suivi de ce projet.
«C’est une bonne nouvelle. En plus du conservateur qui a été installé de manière officielle, nous avons appris qu’un centre foncier est en projet. Il va non seulement nous soulager mais il permettra aussi aux fonctionnaires de travailler dans de bonnes conditions», dira un citoyen venu récupérer son livret foncier.
Par ailleurs, il est à signaler qu’il était question de déplacer certains autres services vers les locaux commerciaux dits du président de la République, réalisés à quelques centaines de mètres de l’hôpital Krim Belkacem. Mais, pour le moment, aucun service n’a déménagé vers cet endroit.
En outre, ce qui pénalise aussi les citoyens titulaires de comptes bancaires à la BADR est aussi cette exiguïté de ce service. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse chaud, les clients de cette banque font la chaîne dehors car la salle d’attente ne peut pas contenir les centaines de personnes, notamment au moment du versement des pensions de retraite des caisses françaises.
«On a plusieurs fois entendu que la direction générale allait construire un service plus spacieux, mais en vain. Nous souffrons à chaque fois que nous venons retirer notre dû. La chaîne commence parfois à se faire dès l’aube. On ne peut ni s’asseoir ni s’abriter de la pluie ou de la chaleur.
Et parfois, on attend des heures et des heures sans être servis», regrettera un septuagénaire qui grommelait de froid. N’est-il pas temps de projeter des projets pouvant remplacer tous les services qui souffrent de promiscuité, à l’exemple de la direction du commerce qui a réalisé un siège à Boghni afin de déplacer son inspection abritée par un bureau au sein du siège de l’APC ?
Amar Ouramdane

