Les initiatives pour faire sortir le pays de la crise politique et économique se multiplient ces dernières semaines. Ainsi, et dans ce sillage, la dernière initiative du genre est celle d’un collectif d’Algériens qui travaillent sur un projet de plan consistant à présenter 101 idées pour une sortie de crise. Le projet en question sera présenté au futur président de la République qui sera élu. C’est la manière qui a été choisie par les initiateurs de ce projet afin de contribuer à bâtir une Algérie juste, prospère et réconciliée avec elle-même. Les concernés proposent ainsi une contribution « inclusive plurielle et participative » visant à accompagner la transition démocratique en Algérie. Il s’agira, ajoute-t-on, d’un recueil simple, accessible et pratique qui expliquera les priorités du pays, «notamment concernant les axes stratégiques, les actions, les cibles, les supports, les acteurs, les indicateurs et le budget».
Le groupe à l’origine de cette initiative se définit comme étant un collectif «non corporatiste, non confessionnel, non militant et à but non lucratif». Son objectif consiste à «apporter une expertise d’usage et participer activement aux décisions du pays et à garantir et assurer le respect de la liberté d’expression et d’opinion». Ce dernier vient de lancer un blog : 101ideesalgerie.org. Ce collectif agit désormais sous la houlette légale et morale de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie en France (CACI-France). Ce projet de 101 idées de sortie de crise sera édité lors de la campagne électorale pour la prochaine présidentielle.
Le collectif en question rappelle dans son message rendu public hier que «Depuis le 22 février 2019, l’Algérie vit un puissant et profond mouvement de contestation pacifique et populaire. Le peuple algérien veut bâtir une nouvelle Algérie, dont le socle est l’aspiration à l’égalité homme/femme, le respect du pluralisme et de la diversité, la libération des champs politiques, syndicaux et médiatiques». Et d’ajouter : «L’Algérie a besoin de tous ses enfants sans distinction et dans l’unité, unité qui a marqué le Hirak depuis son début et fut sa teinture principale». Le collectif précise qu’il est totalement indépendant et dépourvue de toute appartenance politique et le débat est ouvert à tous les citoyens désirant s’exprimer sur ce qu’ils pensent être le mieux pour l’avenir de l’Algérie.
Une commission composée de spécialistes-universitaires et de chercheurs dans divers domaines seront à pied d’œuvre pour étudier et lire les propositions qui seront formulées dans ce sens. Parmi ces spécialistes, on peut citer Mustapha Khiati, Mohamed-Chérif Belmihoub, Mustapha Mekidèche…
Aomar M.