Le calvaire des bouchons et embouteillages sur la RN26 reprend de plus belle. Après une légère accalmie durant la saison hivernale, la circulation automobile entre M’Chedallah, à partir du carrefour d’Oughazi, en périphérie sud de la nouvelle ville, jusqu’à l’entrée d’Akbou dans la wilaya de Béjaïa est de nouveau un cauchemar pour les usagers, notamment depuis le début de ce mois de mars.
Chacune des villes traversées par cette route, l’une des plus importantes de l’Est du pays, constitue un point noir pour diverses raisons. Entre ledit carrefour et la sortie Est de Raffour, ce sont les stationnements anarchiques des deux côtés de la route qui sont à l’origine d’embouteillages sur plus de 2km.
Bien que longtemps dénoncé, aucun plan de circulation n’a été mis en place pour y mettre un terme. Entre Raffour et Chorfa, c’est surtout l’alignement des étales des marchands de fruits et légumes, passés du statut d’ambulants à celui de fixe dans une anarchie totale, qui grignotent continuellement la chaussée, en toute impunité.
A cela s’ajoute l’état du tronçon qui traverse le chef-lieu de Chorfa qui semble avoir subi un bombardement intensif à l’arme lourde avec d’innombrables nids de poule et trous béants. Compliquant la situation davantage, des ralentisseurs et dos d’âne ont été installés anarchiquement sur environ les 1 500 m qui constituent le boulevard central de la ville de Chorfa.
Un boulevard qui a pourtant bénéficié il y a moins de cinq ans, de travaux de réaménagement. Des travaux néanmoins bâclés, au point où aucun ouvrage de drainage et d’évacuation des eaux pluviales ne fonctionne, d’où des inondations à la moindre averse de pluie. A Tazmalt c’est surtout le marché hebdomadaire qui cause problème. Un marché qui se tient les mercredis et jeudis.
Là aussi, aucun plan de circulation fiable n’est mis en place. Le dernier point noir que nous avions constaté de visu à plusieurs reprises est celui du chef- lieu de la daïra d’Akbou où les causes des embouteillages quotidiens sont d’abord l’étroitesse de la chaussée, combinée avec l’anarchie des stationnements et le goulot que forme la trémie en plein centre-ville.
Le plus agile des conducteurs met pas moins de 2 heures pour franchir ces cauchemardesques 40 km. Il y a lieu de signaler que la circulation routière sur cette route qui relie M’chedallah à Béjaïa consiste majoritairement en des camions de gros tonnage qui font la navette entre le port de Bejaia et plusieurs régions du centre du pays.
Oulaid Soualah

