Les éléments de la sûreté urbaine du 1er arrondissement de Béjaïa, relevant de la sûreté de wilaya, ont démantelé, à la fin de la semaine dernière, un gang de malfaiteurs composé de trois repris de justice impliqués dans une affaire de constitution d’association de malfaiteurs, de coups et blessures volontaires et de vols avec menace à l’arme blanche. Les victimes sont des citoyens ayant traversé la place El-Qods, mitoyenne de l’arrêt de bus du même nom.
Cette affaire a été déclenchée à la suite de nombreuses plaintes déposées par des citoyens agressés à l’arme blanche par la bande malfaiteurs lesquels les ont dépossédés de tout ce qu’ils avaient sur eux, comme argent et téléphones portables. Les victimes se plaignent d’avoir été attaquées la nuit à proximité de l’arrêt de bus d’El-Qods. Les agresseurs, selon le communiqué de la police, surveillent les passants et agressent de nuit ceux qui sont seuls.
L’un d’eux se charge d’attaque la victime par derrière, l’entoure de ses bras, pendant que les autres lui pointent un couteau à la gorge et la délestent de tout ce qu’elle a sur elle. Puis, ils la rouent de coups et parfois ils vont jusqu’à la poignarder avant de se sauver. Les investigations profondes et les enquêtes menées par les éléments de la police judiciaire du 1er arrondissement et l’exploitation judicieuse des renseignements et des descriptions données par les victimes, dont un tatouage sur la gorge et le cou de l’un des agresseurs, ont permis, d’identifier l’un des malfrats.
En surveillant les endroits qu’il fréquente, la police l’a arrêté alors qu’il était en train de consommer de l’alcool. Il s’agit du dénommé T. S, âgé de 22 ans et repris de justice. Il a été reconnu par les victimes. Son interrogatoire a permis d’identifier le reste des membres du réseau de malfaiteurs et de les arrêter. Il s’agit des A. F., âgé de 23 ans, et M. Y, 36 ans. Accusés de «constitution d’association de malfaiteurs, de vols aggravés, d’usage de la violence et des circonstances de la nuit», ils ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Béjaïa qui les a transférés en citation directe. Ils ont été condamnés à deux années de prison ferme assorties d’une amende de 100 000 DA chacun et à restituer aux victimes les objets et les sommes d’argent volés.
B Mouhoub.

