Les dix-neuf locaux commerciaux aménagés dans l’ancien Souk El-Fellah, au quartier populeux Tazayart, sis au chef-lieu communal d’Ighil Ali, continuent de défrayer la chronique. Et pour cause, censés servir de lieux de commerce et d’artisanat, ils sont dans un état chaotique. Il est utile de r appeler que ces locaux ont été attribués, vers la moitié des années 2000, mais au grand dam des attributaires, ils n’ont pas été occupés à cause de l’absence de commodités et de leur éloignement des zones habitées.
Quelques-uns d’entre eux ont servi pour quelque temps pour voir, en fin de compte, leurs propriétaires mettre la clé sous le paillasson pour de multiples raisons, comme l’insécurité des lieux. Et depuis, les galeries de l’ex-Souk El-Fellah sont livrées à la dégradation et aux fléaux sociaux. Selon les habitants, des garnements y ont élu domicile pour s’adonner à la boisson et à l’orgie, au vu et au su de tout le monde. Aussi, ces lieux empestent et dégagent des odeurs repoussantes.
Des amoncellements de déchets en tous genres jonchent également le sol de ces locaux complètement vandalisés. En effet, les portes et les impostes de ces unités ont été complètement détruits, laissant apparaître un intérieur chaotique plein de détritus, d’emballages de boissons alcoolisées, de traces de feu sur les murs mais aussi des cendres, des excréments, etc.
«L’état des dix-neuf locaux commerciaux de Tazayart fait vraiment mal au cœur. Vous vous rendez compte ! Un lieu pareil censé abriter des activités commerciales et artisanales a été transformé par la bêtise des uns et des autres en un lieu de débauche et de consommation de stupéfiants ! L’intérieur de ces locaux dépasse tout entendement et le portail principal reste de jour comme de nuit ouvert à tout va. Il faut savoir également qu’il se passe des choses graves dans ces lieux», affirme un habitant du quartier. Et de poursuivre : «On demande que ces locaux soient réaffectés à d’autres activités, comme un foyer de jeunes, une annexe de formation professionnelle ou des antennes administratives pour l’ALEM, la Sonelgaz, l’ADE et autres ou, à défaut, qu’ils soient murés complètement !»
S. Y.

