Un plan spécial mis en place

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Ces jours-ci, plusieurs quartiers de la commune de Béjaïa croulent sous les ordures ménagères suite à un mouvement de grève des entreprises privées en charge de la collecte, réclamant leur dû.

Un état de fait récurrent dans la commune de Béjaïa en raison de l’inexistence d’une véritable stratégie de collecte et de gestion des ordures. Les multiples tentatives de créer un EPIC pour la prise en charge de cette lancinante problématique ont toutes échoué.

Et pourtant, en novembre dernier, une enveloppe financière conséquente a été allouée par l’APC de Béjaïa pour mettre fin définitivement à la gestion aléatoire et hasardeuse des déchets ménagers. «Notre assemblée vient de voter un budget de plus de 25 milliards de centimes pour s’occuper de l’hygiène de notre commune.

L’APC de Béjaïa a approuvé dans ce sillage la création d’un EPIC communal, dont les statuts ont été rédigés», a affirmé le vice-président chargé de l’hygiène à l’APC de Béjaïa. Cet EPIC, non encore lancé, aura à gérer les espaces verts et la collecte des ordures ménagères. Dans ce sillage, a-t-on promis, des moyens matériels seront acquis, dont l’acquisition de 3 000 bacs à ordures et 1 500 autres bacs urbains, ainsi que des balayeuses.

En outre, un parc communal dédié au nettoiement sera aménagé au niveau du quartier «Quatre Chemins». Un autre budget a été consacré par l’APC de Béjaïa, soit huit milliards de centimes, pour l’achat de bennes-tasseuses. Au total, 40 camions bennes-tasseuses ont été d’ores et déjà acquis. Mieux que ça, a-t-on encore promis, «l’APC de Béjaïa ne se contentera pas seulement de la collecte des déchets ménagers, mais investira dans leur revalorisation».

Dans ce cheminement, a-t-on expliqué, «des opérateurs privés sont attendus à Béjaïa pour étudier avec l’exécutif communal cette question et trouver les solutions à mettre en œuvre pour la prise en charge du recyclage et la mise en valeur des déchets collectés.»

Il faut souligner que l’entrée en service de cet EPIC communal est subordonnée, a-t-on souligné, à l’ouverture du centre d’enfouissement technique (CET) de Sidi Boudrahem, dont la fermeture a été ordonnée par la ministre de l’Environnement sous la pression des habitants de la commune d’Oued Ghir, arguant sa non-conformité aux normes requises.

Aujourd’hui, le résultat est là : des quartiers ensevelis sous des tonnes d’ordures. Il importe de signaler que la grève des entreprises chargées de la collecte des ordures a pris fin jeudi dernier. Les responsables locaux assurent avoir mis en place un plan spécial pour enlever toutes les ordures sous peu.

F. A. B.

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