Un rejet d’égouts inquiète les habitants

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Les problèmes liés aux réseaux d’assainissement, dans la commune de Lakhdaria, sont récurrents. Ces dernières années, des opérations ont été menées par les services de l’APC pour en finir avec le problème notamment au centre-ville. Mais en dépit de tous ces efforts, des points noirs subsistent encore.

C’est le cas au niveau du quartier Amoar Cherif où un important rejet d’égout est signalé par les habitants du coin. En effet, et selon ces derniers, des égouts à ciel ouvert dont les eaux proviennent du réseau de la ville se déversent carrément dans la nature. Ces eaux viennent ensuite inonder un vaste champ avant de finir leur course des centaines de mètres plus bas dans un ravin.

Les habitants du quartier indiquent qu’une conduite de canalisation de ces eaux n’a pas été prévue. Selon eux, l’on s’est seulement contenté d’acheminer ces eaux à la périphérie du quartier pour les laisser ensuite couler dans la nature. Les mêmes habitants font savoir que cette situation perdure depuis maintenant quelques années, sans qu’aucune action ne soit entreprise pour y mettre fin.

Dans les environs immédiats des lieux où se déversent ces eaux, et même au-delà, l’air est irrespirable. Les odeurs nauséabondes sont ressenties dans tout le quartier, ce qui importune les habitants. En été, en plus de ces mauvaises odeurs, des mouches qui prolifèrent dans ces mares d’eaux usées empoisonnent la vie des familles de ce quartier.

Les habitants redoutent surtout le risque des MTH (Maladies à transmission hydrique), d’autant plus que selon leurs dires, un réseau AEP alimentant le quartier est enfoui sous terre juste au dessous de ces lieux marécageux. Pour eux, il y a un réel danger de santé publique et aussi un risque de propagation de MTH si par malheur les eaux usées viennent à se mélanger avec celles potables.

Situation qui nécessite selon les mêmes habitants une intervention rapide des services de l’APC et surtout la prise en charge des mesures immédiates pour canaliser ces eaux et écarter définitivement tout danger pouvant provenir de ce rejet. Les responsables locaux sont donc interpellés pour la prise en charge de ce problème.

D.M

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