Un troisième garde-barrière accordé

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C’est au terme d’une action « musclée » qui aura duré une dizaine de jours que les protestataires du village de Toghza ont eu, en fin de compte, gain de cause dans le bras de fer qui les opposait à la SNTF, laquelle a cédé à leur revendications.

En effet, des habitants du village Toghza avaient procédé de samedi 13 avril jusqu’à mardi dernier au blocage de la ligne ferroviaire Béjaïa – Béni Mansour qui passe par leur village, et ce pour exiger de la société des chemins de fer l’implantation d’un poste de garde-barrière au passage à niveau sis au lieu-dit Belkhichane, à la sortie nord du village et le recrutement des gardiens parmi les jeunes de leur localité. L’action a provoqué dans son sillage la suspension du trafic ferroviaire pendant toute cette période, une dizaine de jours, pour reprendre finalement mardi dernier et ce, à la faveur d’un accord trouvé entre les deux parties qui étaient en conflit.

Ainsi donc, il a été convenu d’un commun accord l’installation d’un poste de garde-barrière au passage à niveau situé au lieu-dit Belkhichane, à la sortie nord de cette bourgade, et le recrutement de deux gardes-barrières parmi les jeunes du même village. Mardi dernier, les trains de voyageurs et de marchandises ont signé de ce fait leur retour sur la voie Béjaïa-Béni Mansour.

Pour rappel, le village de Toghza possède deux postes de gardes-barrières, l’un est installé au « cœur » du village, près de l’école primaire et du CEM, l’autre à environ 300 mètres de là, et le troisième en projet, objet de la dernière action, sera implanté quant à lui en aval. L’exigence par la population de Toghza de la réalisation des postes de gardes-barrières au niveau de leur localité obéit au « souci de sécurité des personnes et des biens », d’autant que les passages à niveau précités sont très empruntés par les villageois.

Y. S.

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